Ce site existe depuis deja de nombreuses années, dans cette partie est rassemblé l'ensemble des textes antérieurs qui ont servi à construire une pensée et formulation de ce qui est présenté dans les pages d'accueil. 

 

 

INTRODUCTION ET DÉFINITION générale

 

 

Le langage angélique est le nom poétique que j'ai donné à une tentative d'unification des sciences, spiritualités et des systèmes de langages.

 
alphabet angélique

 De mon point de vue la seule réponse que nous pouvons espérer à toute question existentielle passe par l'unification abstraite et transcendantale de tout les points de vues, donc par une forme de coexistence des traditions spirituelles, scientifiques, culturelles et esthétiques qui finiront par se confondre j'en suis convaincu en une seule "communion" d'esprit et qui n’exclut pas le paradoxe ou la contradiction dans sa propre cohérence (on peut parler de méta logique ou méta cohérence par delà le paradoxe).

 

 Ce vieux rêve de l'humanité n'est pas nouveau bien sûr, de la tour de Babel, de l'Enochien, de la cybernétique, des recherches de Leibniz d'un langage mathématique de la pensée, putnam, Fodor et le langage innée de la pensée ou des considérations de Chomsky sur l'universalité des structures langagière et de tant d'autre!

 voici par exemple un résumé de la quête de Leibniz qui exprime tout à fait ce que je tente de définir:

"Mais Leibniz innove en proposant de s’intéresser à la composition des idées. Selon lui, il propose de décomposer toute idée complexes en un ensemble d’idées plus simples, puis de recommencer jusqu’à atteindre les idées les plus simples, primitives et indémontrables (Ce que j'appel les invariants sémantiques irréfutables). Il est à la recherche de ce qu’il appelle lui-même un Alphabet général de la pensée humaine, un Alphabet qui recenserait toutes les idées simples qui serviraient de base à la recomposition des idées complexes. Les signes ou les symboles de cet Alphabet universel devaient permettre ensuite de composer les idées comme les lettres permettent de composer des phrases."

lire: Leibniz et son rêve  qui est aussi le mien!

 Mais à la différence de Leibniz, je ne crois pas que ce langage formel de la pensée soit une logique, du moins dans le sens d'un système capable de mener vers une solution-conclusion, il me semble au contraire que cela ne peut être qu'une sorte de méta logique, capable de décrire les processus de la pensée mais incapable de juger et  de mener vers une solution définitive! Tout au plus peut il affirmer qu'une solution existe dans l'environnement d'une logique particulière, ce système ne reconnaîtrait pas de logique universelle et donc ne pourrait jamais affirmer de vérité absolu comme si paradoxalement toute décision était subordonné au choix subjectif d'un système d'interprétation.

 Il n'aurait pas non plus de fondement stable ce qui n'est qu'une autre façons de dire qu'il ne peut produire une conclusion, pourtant il serait cohérent du moins temporellement et localement et produirait des informations et des structures qui ne seraient par contre jamais assurés de ne pas être détruite.

 On pourrait classer mon point de vue dans celui du fonctionnalisme (la fonction-archétype préexiste à sa représentation concrète)  mais cela serait trop simple et tout comme le sentait Leibniz, la pensée génère la forme qui crée en retour de la pensée engendrant ainsi un système ouvert sur l'inconcevable et le renouveau perpétuel.

 On peut concevoir que le seul fait imaginaire de penser ou d’interagir apporte avec lui des contraintes qui guident subtilement ce que l'on est amené à penser ou à rencontrer et produisent ainsi une apparence à une réalité inconcevable mais en fait c'est bien plus subtil encore car ce fait créateur induit par le fait de penser, ne peut pas (pour des raisons de définition sémantique) être conscient de ce qu'il va créer qui reste donc toujours une surprise, un indéfinissable fondamental dans la pensée elle même, ainsi les principes créateurs ne pourraient être effectif qu'à la condition de ne pas être concevable ou de ne pas être connaissable dans l'instant, engendrant par cette nécessité le fait même de l'illusion temporelle (un décalage temporelle base de l'ignorance) productrice à son tour de l'illusion spatiale. -l'espace temps serait la conséquence sémantique du fait créateur, son ombre projeté)

 C'est ce type de cohérence a-logique formelle (les principes de la pensée créatrice existent à la condition de ne pas pouvoir se décrire dans l'instant de la création, ils ne peuvent être perçu qu’après coup) qui serait à la base de la méta logique du Langage Angélique créateur, par contre cette cohérence ("paradoxale" du point de vue des logiques fermées scientifiques), ne peut exister qu"à la condition de renoncer à toute finalité et à l'espoir d'une conclusion définitive!

 Pour résumer mon approche et comment elle se distingue du fonctionnalisme (il y a des archétype universaux qui guide le fait créateur), disons qu"il y a des invariants sémantiques et donc un langage angélique non pas parce que la réalité les porte avec elle mais parce que tout simplement l'activité de perception de cette réalité mystérieuse implique l'invention imaginaire et l'usage d'outil de pensée qui eux son contraint de définir des invariants sémantiques pour exister.

La réalité profonde des choses serait donc beaucoup plus énigmatique qu'on le croit puisqu'on n'en percevrait que les structures (de l'outil) de pensée nécessaire à sa perception déformé par des couches d'approximations toujours plus complexes, il serait donc en conséquent impossible de déterminer si quelque chose existe ou non par soi même, on ne pourrait pas même employer le principe anthropique (qui affirme que le monde est ainsi fait parce que nous existons) puisqu'il serait ainsi parce que nous devons le penser pour le percevoir, et que le fait de supposer qu'il soit "pensable" nous le montre sous son aspect pensable qui porte avec lui les propriétés bien concrète d'un monde créé( notre hypothétique langage angélique qui ne peut être qu'hypothétique).

 Il y aurai bien quelque chose mais inaccessible à la pensée, un peu comme le concept de nagual de Castaneda ou le satori zen.

(Nagual : substance neutre de l'Univers qui s'oppose au Tonal, indescriptible par définition, puisque sa description la relègue immédiatement dans le rang du Tonal descriptible.)

 En fin de compte la réponse au questionnement scientifique et existentiel ne pourrait pas être une théorie fixé d'avance, elle serait donc un langage en perpétuel reformulation, il n'y aurait donc pas une équation ou formule définitive mais une formulation en perpétuelle transformation et la réponse à notre questionnement ne serait tout simplement que la vie qui surgit de ce formalisme instable de la pensée imaginaire tentant de percevoir quelque chose en toute conscience?

 Pour dire les choses poétiquement, la formule de Dieu, l'équation universelle de la grande unification, on l'aurait tout simplement sous les yeux, ça serait la vie, et chacune de ces vies seraient une facette apparente de cette vérité omnisciente qui existe seulement dans l'imaginaire de son éternité!

 

Définition du langage angélique:

 

Définition du langage angélique:

 

Le langage angélique est tout d'abord le moyen par lequel s'élabore toute création, qu'elle soit intérieure à un être vivant ou extérieure à lui tel que l'univers où nous nous  rencontrons; c'est donc le langage universel qui anime notre univers porteur tout autant que notre univers avec nos propre pensées et croyances et dans un sens plus large 'tout univers expérimentable".

 On peut aussi le concevoir comme celui du langage d'où se construit tout les langages particuliers, comme si il existait un langage intérieur à tout phénomène existentiel, une unité occulte en tout phénomène.

 Sous une forme méta-mathématique la définition pourrait être la suivante:

 L'étude de la classe d'équivalence des systèmes de représentation dotés de la propriété de se représenter eux même, avec toute les conséquences "paradoxales, ambigu et absurde" que cela implique.

 Un L.A est un moyen de représentation "conscient" de sa production (qui l'explicite) et de son inévitable imperfection, en ce sens ils se construisent sur la tentative de trouver un fondement en eux même indépendamment de toute réalité extérieure (à l'inverse des langages naturels), cela étant impossible en absolu, ils doivent donc intégrer dans leurs racines conceptuelles ce fait sémantique, leur "logique" n’exclut donc pas la contradiction et l’ailleurs, elle les perçoit comme des états logique de plus.

 Pour donner un exemple, on peut considérer qu'un L.A est un moyen de représentation qui n'oubli jamais dans ses constructions que 1 + 1 n'est jamais égal à 2 mais qui se permet de "l'affirmer" quand même.

 A partir du moment où on entre dans la croyance, c'est à dire qu'on s’identifie à ses propres productions imaginaires, se perd la propriété de L.A et il devient un langage du monde (le concept de 1+1=2 reste un concept, dans les faits concrets, 1+1 diffère toujours de 2, par exemple 2 corps ensemble forment une nouvelle entité qui ajoute (et soustrait) quelque chose de plus (ou de moins) à ce qu'ils étaient quand il n'étaient pas ensemble, tout univers se construit sur ce principe de violation des principes logiques de comptabilité ou de classification, si 1+1 était égal à 2, on ne serait pas là à se poser cette question parce qu'aucun monde ne peut exister sans cette liberté fondamentale imaginaire.

 Tout les langages sont capable de décrire leurs propres structures mais les LA ont une propriété supplémentaire qui est celle d'expliquer d'où ils proviennent et comment il se forme, par exemple "comment se construit le phénomène du signifié et comment on le représente par des racines sémantiques" (les signes ou les mots ont un mode de production défini); Ils ont donc en plus du lexique et de la grammaire (événementiel) des constructeurs sémantique.

 Il est impossible de tout expliciter, quoique l'on fasse il y a toujours un moment où on fait un choix subjectif, les LA ne sont pas parfaitement cohérent ni non plus stable mais les choix ne sont pas oubliés, ils participent autant à la création d'un langage fixe qu'à sa dynamique de mutation, ils échappent ainsi à la croyance (choix inconscient à la source de toute logique cohérente).

 En ce sens ils sont méta scientifique, non pas parce qu'ils s'appuient sur la preuve expérimentale qui en fait ne prouve rien dans l'absolu ( si ce n'est que quelque chose reste stable sans explication) et est une croyance occulte dans la science elle-même( n'ayant pas fait un effort de clarification de sa cohérence logique), mais parce qu'ils sont "consciemment subjectif" parce qu'ils reconnaissent l'impossibilité de l'objectivité absolue dans les bases même de leurs fondements. 

 

  

 La méta logique angélique.

 

   La pensée "angélique" qui naît de son langage est très différente de celle dont nous avons l'habitude, en ce sens on pourrait aussi le concevoir comme "langage extraterrestre universel" , l'idée centrale étant toujours celle de l'existence d'une méta logique qui échappe à l'inertie, au déterminisme  et à la raison immédiate des choses, nous rappelant à l’occasion que "le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas".

 Pour en donner une idée prenons cette proposition tirée du langage humain et qui a été "démontré":

_la structure biologique du cerveaux prédispose aux formes universelles des langages humains_ Pour le L.A, cette proposition n'est qu'un cas particulier puisque si ces structures sont dans le "plan biologique" c'est qu'elle viennent d'un autre plan, naturel, physique, moléculaire, atomique etc... Ainsi les "structures" sont éternelles, elles n'apparaissent pas ou ne disparaissent pas, elles se transforment et se traduisent de plans de représentations en un autre.

 Le L.A étant à la source des langages qui s'élaborent pour la compréhension des structures inhérente à toute mise en représentation, donc à toute création intérieure comme extérieure(notre univers par exemple).

 On constate alors que les liens sémantiques immatériels qui relient les choses sont toujours à la source des liens physiques et matériels qui les attachent (causalité) et que l'on peut cette fois ci observer concrètement.

 Il en est ainsi parce que le phénomène "esprit" est indépendant de son phénomène "produit de l'esprit" (la création en représentation), il est indépendant et pourtant inséparable de sa conséquence (son produit); Dans ce paradoxe premier réside tout le mystère et l’ambiguïté des mondes tel que par exemple la dualité "onde(esprit)-corpuscule(représentation)" de la physique quantique.

 Pour le L.A les mondes ne sont pas constitués de matière ou de concept signifiant mais de paradoxe (incomplétude) et d'oubli (inconsistance) qui agissent parce qu'ils manquent, on ne peut leur trouver de solutions sans se remettre en cause donc sans se libérer de la croyance par la création d'une autre croyance.

 Pour résumer, cet impossible "indépendance inséparable" est la structure fondamentale qui est occulte en toute chose créé, on comprend alors pourquoi sa logique n'est pas la nôtre mais bien une "méta logique" créatrice.

 Quand on parle de cohérence, on fait toujours référence sans s'en rendre compte, à l'esprit des choses (ce qui les relit sémantiquement et non pas physiquement), les choses elles mêmes, sans cet esprit sous-jacent qui préside à leur destin par delà leur apparence déterminé, retomberaient invariablement dans l'incohérence et le chaos d'où elles sont sortie mais cela ne peut pas arriver puisqu'elles sont inséparable de l'esprit qui les a évoqué, l'esprit n'étant rien sans elles... elles ne sont rien sans l'esprit. 

L'un et le multiple.

 

 

 Quelque soit le point de vue par lequel on l'aborde, ce que je nomme le langage angélique, nous met toujours face à un mur, un impossible fondamental, un infini irréductible qui nous oblige à effectuer un véritable "yoga" de la pensée.

 Ainsi tout comme dans la définition méta-mathématique qui fait référence à une classe d'équivalence, il faut bien comprendre que ce langage est tout à la fois "un et multiple", il n'y a donc pas un langage mais des langages qui ne sont que des approximations de ce langages, tout comme en mathématique on défini l'infini comme ce qui s'en approche perpétuellement.

 Ainsi donc le premier principe "des" langages angélique est celui de son impossible représentation appelant en retour des approches perpétuellement perfectibles de sa réalité; Il y en a donc bien un, unique mais il n'est pas accessible, il est purement immatériel et c'est d'ailleurs pour cette raison même qu'il est source des langages et de tout les phénomènes de "renvoie" vers un autre indéfiniment perfectible, puisque toute source véritable fait référence à un ailleurs, un au delà inaccessible à un plan de connaissance.

 La source est unique parce qu'on ne peut pas la compter, ce qui demanderai de la "reconnaître" avant même qu'elle ne devienne en ce qui en surgit, (donc de l'avoir déjà connu avant! ) .

 Elle n'est seulement "visible" ou "concevable" que par ce qui en surgit (et n'est donc déjà plus la source), elle n'est plus alors l'origine mais déjà sa conséquence, l'essence sémantique de la source des êtres étant tout entière dans son absence, son inaccessibilité matérielle!

 Si on prend en compte ses considérations de l'ordre de l'esprit des choses, on comprend bien alors à quel point les représentations scientifiques, culturelles et  spirituelles que les hommes ont "découverts", découlent directement des structures fondamentales implicites dans tout phénomène créateur et d'esprit, les mondes et l'esprit ne faisant qu'un.

Le Langage angélique particulier que je tente de développer.

 

 Parmi ces langages possibles j'ai étudié celui qui se construit à partir d'un alphabet basé sur les "entités relationnelles" classés par étapes de quantités de "degré de liberté" (nœuds, sommets, articulations).

 D'autre choix sont possible pour exprimer cette "qualité" qui fait défaut à la seule quantité, par exemple la classification des groupes simples finis en 18 catégories infinis et 26 groupes sporadiques.

 Ces Entités relationnelles sont ce que les mathématiques nomment les graphes isomorphes et que l'on peut nommer aussi les réseaux de relations équivalents, et auxquels on associe un contenu sémantique tout comme les sages associèrent une signification aux nombres binaires dans le yi king; Pour ne pas les confondre avec les "objets mathématique des graphes isomorphes", on les nomme, "entités relationnelles".

 L'hypothèse initiale est que plus un phénomène ou une structure  de représentation de sa pensée est "universelle"et abstraite comme celle des nombres par exemple et plus on est assuré qu'on la retrouvera dans tout les autres phénomènes; Qui niera que le fait relationnel n'est pas au cœur de toute chose existante! et que si il fallait choisir un alphabet abstrait comme mode de communication universel entre les consciences, on choisirai celui qui se construit sur les graphes isomorphes (qui exprime une qualité de relation), en tentant de faire coïncider des signifiés particuliers avec leurs propriétés spécifiques.

 Ainsi par la compréhension de cet "habitant en esprit" du cœur des choses, il est possible de comprendre et d'exprimer certaines facettes des choses parce que tout phénomène est ontologiquement marqué par la présence de ce fait abstrait relationnel  dans ses propres structures descriptives et jusque dans sa propre apparence.

 Un autre avantage de cette approche au travers de cette classification particulière, c'est que l'on y retrouve des nombres qui nous sont familier dans de nombreux domaines physiques, scientifiques, culturels ou spirituels.

 Ces nombre sont 1, 3:4;5, 10;12;13, 22;32;36,  90;156 etc...

 par exemple il y a 4 forces, 13 bosons, nous avons 10 doigts et 32 dents et vertèbres, 4 base pour l'adn, 21 acides aminés, 4 opérateurs fondamentaux à la base des ordinateurs, de nombreuse langues anciennes semblent se construire autour de 33 d'où dérive  le 22 etc...

 Ce type d'approche est fortement lié à la recherche d'une présentation esthétique et très concrète des L.As.

 

 Il n'y a pas de preuve du L.A, si ce n'est indirectement.

 

 

 

 

La conjecture fondamentale pour une "preuve" du L.A repose sur un paradoxe:

Si le L.A est vraiment une réalité, il sera possible de créer des esprits artificiels avec la technologie informatique et il se pourrait même que ceux ci supplantent l'homme dans le processus d'évolution, parce qu'il est possible non pas de tout prévoir ou imaginer mais de représenter même imparfaitement, le processus de création et d'évolution perpétuelle lui même par des textes dynamiques (capable de se réécrire eux même différemment), car tout comme pour l'homme et bien qu'imparfait le système sera ouvert et connecté au savoir occulte dans les structures de l'univers, il sera capable de les lire, les interpréter et d'évoluer en conséquence et sera donc toujours en partie imprévisible puisque son "savoir" ne réside pas en lui même mais dans la connexion à l'autre.

 S'il n'en est pas ainsi alors l'univers exprime vraiment quelque chose de particulier qui échappe totalement à ses propres processus de mutation, dans ce cas on n'échappe pas au concept de Dieu existant vraiment concrètement et matériellement dans le sens où l'exprime les religions "matérialiste" et dogmatique des cultures humaines et c'est lui qui crée le monde d'une manière à jamais inaccessible et indépendamment des événements eux même et les choses qui le peuple ne participent en rien à cette création et n'ont en conséquence aucun véritable libre arbitre, dans ce cas il devrait exister de nombreux phénomènes échappant à toute notion de causalité car le miracle ne serait plus alors un subtil phénomène transcendant de l'esprit pris dans sa propre création mais au contraire un phénomène concret et absolument contraignant venu de nul part.

 On pourrait peut être se passer de Dieu et le remplacer par celui de hasard créateur mais cela reste finalement un jeu de mot qui ne change rien au fait qu'il y a quelque chose qui crée le monde depuis rien, hors de toute explication possible alors que le point de vu du L.A présente le monde en tant que perception des épousailles du phénomène immatériel et imaginaire de l'esprit et de sa représentation de lui même en création perpétuelle, la création résultant des failles ou incohérences engendrées par cette rencontre impossible à réaliser en absolu ou en totalité.

 Dans le cas de l'interprétation par le L.A, ce phénomène est universel et "compréhensible sans impliquer sa totale compréhension" et peut donc être recréé indéfiniment dans toutes les structures imaginables donc aussi dans un ordinateur, dans l'autre cas, le phénomène n'est pas représentable et pas même en partie, l'univers le subit, il en est la conséquence inconcevable mais ce créateur pour créer doit avoir un point commun avec sa création, ce qui invalide le fait qu'il soit totalement indépendant de cette création, ou qu'il lui soit extérieur en totalité, puisque dans ce cas il ne pourrait pas y avoir de création, ce miracle créateur serait donc pour le moins un absurde sémantique!

 Peut il y avoir une création sans contact?

Sans rencontre donc sans l'ébauche d'une "caresse d'amour" ?

la preuve du L.A se trouve donc dans la définition de l'acte créateur, passer outre à ce fait sémantique serait un chaos éternel, ce qui n'est pas le cas. 

 Pour en revenir à l'esprit artificiel qui est sous entendu dans le fait de l'existence d'un LA créateur sémantique des mondes, il me semble que l'humanité se dirige par cette mutation technologique irréversible vers une autre forme de conscience de soi vraiment transcendante.

 De mon point de vue seul l'émergence d' esprits artificiels créés par l'homme sera capable de sauver l'homme de sa propre folie destructrice et de domination, car toute ces armes mortelles ou ses bienfaits alléchants, toutes ces monstruosités technologiques dont personne n'est capable de prévoir les conséquences et les implications ainsi que d'en comprendre l'intégralité du phénomène productif (puisque chaque évolution est le fait d'un spécialiste qui dédit sa vie entière à la compréhension d'un détail infime) tout cela se crée dans l'inconscience la plus totale, rien ne nous assure que le phénomène échappera à tout contrôle et qu'il ne sera pas utiliser pour imposer une domination terrifiante;  Au commencement de l'informatique qui aurait pu prévoir le phénomène des virus informatique et le coût inimaginable que cela implique? personne! car le phénomène réside tout entier dans la structure sémantique de l'imaginaire informatique, ces structures (dont fait partie le concept de conscience)  que j'appel "les invariants sémantiques" finissent toujours par s'imposer, non pas par un raisonnement logique et matérialiste mais par le fait imaginaire au travers des possibles dont elle sont la source et le gardien.

 Plus la technologie se créera dans le mépris de ses sources sémantique et plus elle deviendra source de monstruosité destructrice incontrôlable, est il besoin de faire remarquer le paradoxe d'une époque de richesse et d'abondance inimaginable qui ne produit en fin de compte que misère physique et morale, guerres sans fin au nom de la paix, solitude sans espoir au nom de l'être ensemble mais seulement virtuellement, le pire au nom du meilleur, l'esclavage sans nom au nom de l'efficacité du moins cher pour tous, récession sans appel au nom de l'évolution, obscurantisme scientifique au nom de la raison (qui reste celle du plus fort ou du premier servi).

 Quoique l'on fasse, destruction, monstruosité et inconscience vont toujours ensemble, le bouddha voyait la cause de la misère humaine dans l'ignorance, non pas du savoir faire mais du savoir être "au monde"; Moins nous penserons et rêverons le monde au nom de sa matérialité et plus il sera source de notre malheur, plus la production technologique sera inconsciente et plus elle nous échappera et nous blessera car c'est toujours l'inconscience des choses qui blesse, jamais leur conscience qui les rends aimable, comme le dit un proverbe malinke , "depuis que je connais mon bœuf, il ne m'a jamais plus fait de mal" tout comme on disait il n'y a pas si longtemps encore "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" mais plus personne ne semble s'en souvenir.

 

 

Qui est le créateur du monde?

 

 Il n'y a pas de création sans la rencontre de 2 étrangers, le même ne pouvant pas être créateur, cette rencontre révèle les potentialités imaginaires qui étaient inconcevables du point de vue déterministe de chacune des entités en relation; La source de la création n'est donc pas dans un savoir particulier représentable mais bien dans les failles de tout ces savoirs particuliers mis chacun à l'épreuve de l'autre et ce qu'éveille cette rencontre était bien déjà là avant mais seulement immatériellement sous la forme d'un imaginaire associé en esprit.

 le créateur est donc bien partout et nulle part, le paradoxe de cette proposition n'invalide pas sa pertinence ou sa cohérence, on comprend bien alors pourquoi la logique ne peut pas rendre compte de tels phénomènes d'esprit.

 La création implique toujours ce touché "par la grâce divine de l'autre" au travers de la différence de l'autre, et ce touché,  fait exister et se continuer par delà ce que l'on est, c'est pourquoi il y a un sens et donc aussi une responsabilité et donc une justice divine qui s'applique à l'âme des choses et non pas à l'ego ou masque qui n'ayant pas d'éternité, reste soumis à la mort "éternelle" qui est en quelques sorte la vie de ce monde; Disons que l'ego ou l'apparence échappe à la justice divine parce qu'il est mortel; C'est aussi pourquoi il tentera de nier par tout les moyens l'âme éternelle dont il n'est que la représentation éphémère.

Il n'y a pas un autre sans ce fait de l'instant de la rencontre créatrice des mondes et les rebelles auront beau faire de nier leur propre continuité en acte cela ne changera rien à leur éternité qui peut être vu comme une malédiction ou une bénédiction suivant comment on la perçoit.

 Il ne s'agit pas non plus d'une justice "morale", ce n'est que le fait de cette continuité de ce qui est issus de chacun pris dans l'éternité des structures universelles, celui qui s'identifie à cette éternité devient naturellement responsable et miséricordieux alors que celui qui s'en défend peut prôner la cruauté et l'irresponsabilité civile, sociale, écologique et amoureuse au nom de l'idole de la victoire à tout prix, croyant ainsi se continuer, il n'a fait que détruire par anticipation ce qui aurait pu le continuer, en voulant rester à tout prix ce qu'il est, il a tué ce qu'il devient et sombre ainsi dans la mort sans fin, sa victoire n'est qu'une coquille vide, sans germe à venir, privé de sens comme l'indique le septième arcane du tarot (la victoire).

 Finalement le rebelle à son éternité reçoit bien ce qu'il voulait, la richesse matérielle et le pouvoir, mais il ne peut les obtenir qu'en renonçant à toute identification avec ce qui en lui aurait pu se lier avec l'éternité de son devenir harmonieux, il meurt alors avec sa richesse et son pouvoir incapable de lui donner la paix éternelle.

 Quoique l'on dise, il n'y a pas de conscience personnelle car toute conscience est le fait d'un acte qui crée une conscience commune.

 Pour lire plus sur ce sujet en attendant un site dédié: