les 4 principes qui transforment tout « langage » en langage angélique lumineux et créateur.

 

 

La ponctuation lumineuse des langages:

  Les 4 principes mystérieux et ponctuation du penseur qui font de tout langage un langage angélique source de compréhension, libération et clarté ou le transforme en langage diabolique trompeur et obscur.

 

  Toute réalité est perçu au travers d'un langage permettant de le décrire mais ce langage ne défini rien sans une intention ou conscience individuelle qui l'oriente afin de saisir une parcelle de la réalité.

  Aucune perception ne peut donc affirmer une objectivité absolue puisque d'une part toute perception se fait au travers d'une action et d'autre part elle se fait aussi au travers d'une interprétation qui met en œuvre un « langage » de description et traduction de cette perception pour un soi doué d'une « intention ».

  Note: Ce qu'on nomme « intention » n'est pas forcément conscient et « personnel », dans son acceptation la plus simple l'intention est un canal, une ouverture sur un changement possible et donc aussi une orientation sémantique qui privilégie certaines interprétations personnelle d'un flux d'information passif ou activement provoqué.(l'intention ne s’intéresse à la vérité que comme un moyen et non pas une fin)

 

  De plus il n'y a pas de « langage objectif », le langage est toujours une construction collective car établit dans le but de partager et communiquer donc il est subjectif, c'est à dire construit comme un accord entre des sujets.

  Mais le langage possède un autre type de subjectivité qu'on pourrait définir comme une subjectivité interne propre.

  Je veux dire par là que ce qui est pensé au travers d'un langage agit aussi sur le langage lui même en modifiant l'orientation de ses signifiants et signifiés, une formule de langage transforme radicalement les autres formules qui lui seront associées, ainsi on ne peut jamais dire d'un élément d'un langage: « ça, cela veut dire ceci » parce que ce que dit une formule de langage est totalement dépendant de son contexte.

  Il n'y a donc pas de langage « innocent » qui ne cacherait pas en lui même un « esprit » occulte dans le langage lui même; Quelque chose qui pense son penseur au travers de son propre outil de pensée.

(c'est la conséquence directe du fait que ce qui est vraiment dit est incompréhensible hors de son contexte)

  Ces 2 phénomènes de subjectivité externe et intime implique aussi la mutabilité de tout langage, c'est à dire le fait qu'on ne puisse pas l'arrêter ou le fixer sur une solution définitive de ce qu'il est parce qu'il est en permanente évolution en fonction des facettes de pensée qui sont révélées par ses usagers penseur.

  (Note: Il n'y a donc pas de langage universel qui serait figé une fois pour toute parce que suivant les r"réalités " dans lesquels il est plongé, il privilégiera des structure de langage qui  auront tendance à sélectionné certaines réalités plutôt que d'autres)

 

  Cette mutabilité propre à tout langage est plus ou moins importante suivant les propriétés irréversibles (l'irréversibilité est au cœur du phénomène de mutation) de ses formulations.

  Il y a des irréversibilités douce et continûment « imperceptible » et d'autres abrupte et immédiatement définitive,

  Certaines font évoluer le langage statistiquement et inconsciemment par sélection suivant un usage répété de certaines de ses possibilités alors que d'autres présentent des caractéristiques d'irréversibilité définitive.

(Note: Le meilleur exemple de ce type de langage étant le langage des actes où certains actes exprimés transforment complètement la « grammaire » des formulations postérieures interdisant par exemple d'effectuer la même formulation « qui tue » ;

En général ce sont toujours des formulations qui impliquent la mort de quelque chose (on ne peut pas tuer 2 fois la même personne!) ce qui va modifier sa « grammaire » en rendant certaines formulations interdite du moins dans la sphère du langage des actes ce qui ne veut pas dire qu'elles ne puissent pas continuer à exister dans la traduction qu'on en fait dans d'autres langages)

  On peut donc considérer 2 types de langage, les langages continus qui évoluent imperceptiblement en fonction des paradigmes inconscient de l’usager penseur et d'autres « digital ou discret » pour lesquels toutes formulations implique une mutation consciente de ce qu'il est.

 

 

 

 

LES 4 PRINCIPES.

Ils peuvent être perçu comme étant 3 ou aussi comme une double polarité liée.

 

La polarité de l'absolu perception (finalement il n'y a rien! Et le monde est):

 

|

Il n'y a pas d'absolu est la propre preuve d'un absolu

Il n'y a pas de vérité révélée, la vérité étant ce qui advient et est inconnaissable depuis les souvenirs qui tentent de la connaître en vain.

Dieu c'est son absence qui en contrepartie permet le mystère de la relation créatrice.

La vérité est dans la communion de la relation, elle ne peut jamais être réduite à un savoir

 

O

Le monde n'a jamais été créé, il est créateur et vivant, si ce n'était pas le cas nous ne serions pas là à nous poser cette question.

Il n'y a pas de monde qui a été créé, le monde se crée en permanence à partir de lui même, le créateur est tout entier dans sa création en tant que source de sa mutation.

Il n'y a donc pas « d'origine » et de monde créé une fois pour toute, le monde surgit du néant à chaque instant.

Comme il est à la source, il est inconnaissable et imperceptible, il n'existe donc pas.

Tout vient de lui et revient à lui, quoiqu'on fasse on ne le rencontre donc jamais car pour que cela arrive il faudrait être autant avant ce qui commence qu'après ce qui fini mais ce qui fini, est fini et ce qui commence, commence, on ne peut rencontrer que ce qui n'est pas accompli, entre le commencement et la fin.

Ce monde créant est un fait beaucoup plus étonnant et mystérieux que n'importe quel monde déjà créé par on ne sait quoi ou qui!

Il n'y a personne qui aurait mis quelque chose « au départ » et c'est cela qui est incroyable.

 

La polarité de l'action(finalement rien n'est fait à chaque instant)

 

V

Il n'y a pas de magie autre que celle de la communication.

  Et c'est largement suffisant et mystérieux, tout autre tentative pour expliquer le mystère de la mutation du monde par une autre magie rend la compréhension instantané du monde impossible parce qu'elle ne repose plus sur l'éveil et l'attention mais sur la croyance et la certitude limité d'un système enfermé sur lui même et donc absurde et finalement auto-destructeur

  Le monde ne sombre pas dans le chaos parce qu'il s'impose cette contrainte qui peut être aussi comprise comme un invariant sémantique, c'est à dire si quelque chose change c'est parce qu'une communication c'est établi et qu'un signifié à « mystérieusement » agit et transformer un point de vue particulier.

 

||

Il n'y a pas d'opposition si ce n'est au travers de l'illusion de la pensée qui tente de connaître en opposant, comparant, séparant afin de pouvoir manipuler et comprendre qui elle est.

  L'opposition entre les choses est donc une illusion inévitable du phénomène de conscience et de pensée.

  Prendre conscience implique de comparer et donc d'opposer afin de révéler quelque chose de tangible de la réalité mais ce n'est qu'une méthode de conscience, qui perçoit des oppositions et des différences, ne perçoit en fait que l'outil de pensée qui lui permet de prendre conscience de quelque chose.

  Comprendre vraiment c'est donc voir par delà l'illusion des oppositions et c'est donc accepter de ne pas s'y identifier, ne pas se laisser éblouir par le jeu des signifiant vide de sens (les savoirs) et donc « comprendre » en quelque sorte l'incompréhension occulte de tout phénomène de compréhension apparente.

  Celui qui comprend vraiment n'a jamais tout compris

il y a celui qui l'accepte humblement et reste ouvert à l'infini promesse de la compréhension et celui qui l'accepte inconsciemment et le comprend comme quoi l' incompréhension est un vide de pouvoir qu'il se doit de combler en l'imposant corrigeant ainsi l'imperfection « divine » pour toujours.

 

 

]

Il y a un vivant inconnaissable!

  Il y a un cinquième principe qui contient les 4 et qui en apparence semble les contredire:

  C'est le fait qu'il y ait vraiment quelque chose de vivant, inconnaissable et mystérieux, c'est à dire que ce qu'observe l'esprit n'est pas seulement dans son esprit.

  Cela implique paradoxalement qu'il n'y ait pas d'absolu, de référence ou mesure objective de quoique ce soit, donc que tout soit relativement à l'autre/

  Lorsqu'un absolu est affirmé, tout se défini par rapport à lui et les relations interpersonnelles ne sont plus nécessaire, elle sont occulté par l'absolu.

  Il n'y a plus besoin de définir et de rencontrer l'autre autant dire que le principe d'identité est inutile.

 

 

 

 

 

Petite histoire de jésus et des 3 tentations dans le désert:

 

  Ce qui est étonnant dans ce texte biblique c'est qu'on y lit clairement les principes même d'une pensée scientifique positive et cela en contraposition d'une pensée magique perdue dans un imaginaire intérieur.

L'imaginaire infini est le vrai créateur du monde mais cette création ne s'effectue que lorsqu'il est un imaginaire innovant partagé par la communication, à l'inverse quand cet imaginaire se referme sur lui même, il perd son pouvoir créateur et innovant, il ne fait que tourner en rond sur ce qu'il sait déjà, il s'accroche à des renoncement comme « c'est comme ça » ou « on me viendra en aide » ou « je dispose d'un pouvoir infini » (orgueil) et perd ainsi son essence première.

 

1_ Transformer la pierre en pain

(faire en sorte qu'il y ait un monde ayant été créé avant même d'avoir été désiré et ainsi lui ôter sa liberté créatrice.

Ce qui est créé doit suivre un cheminement et doit correspondre à une volonté s'exprimant clairement hors d'elle même par un effort soutenu, sans cela la volonté se suffit à elle même, elle crée immédiatement tout ce qu'elle veut et finalement n'est plus capable de vouloir quoique ce soit puisqu'à aucun moment elle ne s'exprime concrètement, de plus tout se fond immédiatement dans le même et il n'y a plus rien si ce n'est le chaos puisque toute chose peut être autre chose.

À quoi bon créer le monde si les choses ne sont plus ce qu'elles sont?

Si chaque désir est comblé sans l'effort de création, ce qui nourrit n'a plus de valeur et ne nourrit plus car c'est la valeur et la préciosité des choses qui les rends si bonne, les choses mauvaises sont celle qui n'ont plus de valeur car elle sont un poison de l'esprit devenu incapable de les évaluer à leur juste valeur)

 

2_Faire des miracles, être sauvé par soi-même et ses anges.

(renoncer à transmettre l'harmonie par la communication, priver les conscience du désir de communiquer afin de construire ensemble un monde d'entente.

En faisant des miracles l'entente n'est plus nécessaire, celui qui tombe n'a pas besoin de notre aide, il est sauvé par des anges qui avaient pour vocation d'être des messagers de la compréhension mutuelle mais qui y ont renoncé afin de sauver par la magie de l'imagination de la réalité.

Pourtant le monde existe parce que nous nous y comprenons et que nous avons besoin de l'autre pour exister, si chacun pouvait ainsi se sauver lui même, la communication et son bonheur promis par la compréhension mutuelle qu'elle peut procurer, n'est plus nécessaire et chaque conscience se perd en elle même, dans un isolement infernal et destructeur du monde commun, finalement l'autre n'est plus reconnu, on le prend pour un ennemi et tous cela fini en s’entre-tuant.)

 

 

3_Utiliser le pouvoir de la force pour amener la paix en ce monde.

( La paix est une construction commune, la force et le pouvoir est une construction personnelle, une construction personnelle imposée ne peut pas construire une paix commune qui ne peut venir que d'une acceptation librement consenti de l'un par l'autre,

Cette acceptation libre ne peut venir que d'une lente maturation de soi, après une longue aventure en quête du mystère de soi et de l'autre soi.

La paix est le fruit de la sagesse et non pas du pouvoir pourtant les souffrances dû aux violences du pouvoir contribuent à la construction de cette sagesse qui ne peut pas être donné mais est seulement promise.)