le bien du mal du bien du ….:

2015/10/06

 

  Les choses du monde sont ni bonne ni mauvaise, le bien et le mal est dans l'interprétation qu'on en fait.

  Ainsi rien n'est jamais vraiment à abattre ou à supprimer ou à détruire, il n'y a que des choses dont l'utilité et l'usage n'est pas comprise.

  La faute est elle dans la chose ou l'être qu'on condamne ou dans le mauvais usage qu'on en fait ? Mais si il y a mauvais usage et incompréhension où est la faute, ce que l'on ne sait pas pourrait il être une faute et s'il n'y a pas de faute alors il n'y a pas de bien et de mal !

Sagesse !

« Du fruit de la connaissance du bien et du mal, tu ne goûteras pas »

   Goûter, c'est faire sien et donc croire sans douter du bien et du mal et alors les conséquences sont terribles et propagent une destruction qui n'avait pas de raison d'être.

  Il suffit de croire dans le bien et le mal pour qu'il dévaste tout ce qui est et vit !

Ne plus y croire, c'est à dire ne plus se poser en juge, ou aussi nous tourner vers une source mystérieuse (Dieu) de la réalité, nous en libère ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas « d'erreur » relative ou d'accidents imprévus mais tout ce qui arrive est alors source de vie et communication pour le bénéfice mutuel de tous.

   Croire dans le bien et le mal, y avoir goûté, tue immédiatement toute communication et sans communication tout sombre peu à peu dans la cruauté et l'ignorance et plus c'est douloureux et plus on y croit !

   Le jugement met fin au procès, par cette fin la vérité devient une croyance et un dogme.

  Le but de tout procès ou introspection n'est pas le jugement mais son évitement, en le rendant inutile par la mise en lumière.

  Un procès réussi n'a pas de conclusion car ce qu'il a révélé devrait être une évidence pour tous, si ce n'est pas le cas alors le procès n'est pas accompli et alors par dépit on le conclu par la force au travers du jugement.

La vie est un éveil perpétuel qui implique un procès qui n'a pas de fin, toute fin imposé étant une ignorance occulte sous un savoir