Qu'est ce qu'un langage angélique ?

 

 

 

  De mon point de vue c'est avant tout un langage qui permet de manipuler des états de consciences ( en ce sens c'est une sorte de poésie abstraite ), cela suppose qu'il existe des formalisations concrètes de ses fonctions sémantiques  ( loi ontologique de l'insécable esprit-matière ) .

 Cette formalisation suit les restrictions d'une logique particulière qui n'est pas celle dont nous avons l'habitude.

 On ne manipule plus des quantités, des entités géométriques, des structures, des chaînes de caractères ou des fonctions capable d'effectuer une transformation mais des atomes de consciences qui définissent des relations spécifiques et dynamiques les uns avec les autres, c'est aussi pourquoi il est très difficile à imaginer et à formaliser parce que chaque atome de conscience porte avec lui sa propre dimensionnalité et définition ainsi que la relation créative qui l'uni avec les autres ( si on parle de conscience c'est parce que chaque définition de soi, défini surtout le point de vue que l'on a sur le non soi ! ), je veux dire par cela que si les quantités, les fonctions, les formes etc. ont toutes quelque chose qui les défini de façons communautaire (un nombre reste un nombre, il est stable pour la conscience quantitative, il ne peut pas se transformer en autre chose, la quatrième interprétation du sens du texte, l’interprétation imaginaire, lui est interdite ) au contraire les atomes de consciences portent avec eux leur propre définition dynamique et chacun est en quelque sorte incomparable en absolue et aussi impossible à fixer précisément parce que ce qu'il est sera toujours relatif à ce que sont les autres !

 On entre là dans une forme logique totalement nouvelle, une logique adaptative et sémantiquement relativiste que l'on pourrait définir « mal » ( j'essaierai d'expliquer pourquoi ultérieurement) comme une logique à 4 états.

 Le vrai,

le faux,

le vrai et faux( le questionnement externe), l’inconsistance et l'incohérence, qui nous appel à faire un effort de clarification et de définition: l'appel de l'intimité, de l'interne.

le ni vrai, ni faux (le questionnement interne), la complétude qui comme son nom l'indique nous appel à faire un effort d'ouverture transcendantale: l'appel de l'universel.

 On peut même lui ajouter 2 autres états qui sont des variantes imaginaires des 2 derniers états.

 vrai mais pas faux,

 faux mais pas vrai.

 Mais tout cela n'est qu'une approximation formelle de ce que pourrait être cette logique de la conscience imaginaire car il s'agit avant tout d'une logique créatrice de logiques, c'est à dire capable de définir des cadres logique dans lesquels il devient possible d’émettre un jugement sur une relation ou une construction. 

 Ce qui caractérise cette logique c'est qu'avant tout les états de jugement ne sont pas liés par une relation univoque du type « si vrai alors ce n'est pas faux » etc. car ces types de relations fixes sont justement ce qui défini un cadre logique et notre logique de conscience doit être une logique capable de transcender tout type de cadre logique, c'est à dire se remettre en question, et ainsi redéfinir ses modes sémantiques de perception de la réalité.

 C'est en ce sens que la définition de la logique à 4 état est une approximation trompeuse parce qu'elle ne rend pas vraiment compte de l'infini imaginaire du possible, elle le restreint dans un cadre.

 Mais alors s'il n'y a pas de cadre fixé en absolu, il n'y a rien, seulement le chaos ? 

 Ma réponse à ce problème de fond, est que justement pas forcément, il y a la conscience, la conscience n'est pas enfermée dans un cadre fixé pour l'éternité, elle existe pourtant au travers d'un cadre logique mais ne s'identifie pas à ce cadre, elle peut en changer à volonté en fonctions d'autres critères issues de sa relation aux autres états de consciences, il se crée ainsi un dynamique dont l'évolution est imprévisible sur le long terme à cause de la connexion de cette conscience avec l'infini imaginaire.

 De plus cette conjecture semble contradictoire en apparence avec l'autre conjecture qui est celle de l'existence d'invariants sémantiques, c'est à dire d'états de conscience qui sont toujours présent quoi que l'on pense, observe ou crée.

 Pour comprendre cela il faut abandonner notre façons logique restrictive de penser, et considérer que la contradiction n'est pas interdite sur le plan de la logique des consciences, au contraire , elle est la source du renouveau, de la remise en question permanente, de fait toute logique localement cohérente ( comme la notre par exemple ) n'est possible que par réaction et contre position par rapport à des états contradictoires indécidables, comme si l'existence perpétuelle de phénomènes logique et cohérent était la conséquence du fait éternel de la contradiction et de l'incohérence, dit plus clairement, c'est l'existence » d'un fait de contradiction insoluble qui produit la construction des logiques non contradictoire à la base de tout monde créé.

 Cette affirmation transcendantale, est ce que j'appelle un invariant sémantique, un état de conscience sous-jacent à tout phénomène de pensé.

 La pensée et la conscience sont possible seulement parce que ces invariants sémantiques en sont les fondements et la source-cause.

 La démarche est dérangeante, terriblement A-logique, en effet on affirme qu'il n'y a pas de cadre absolu de logique et on en déduit des entités invariantes universelles, un peu comme si l'affirmation de non existence impliquait l'existence, ce type de raisonnement incohérent du point de vue logique habituel, ne l'est pas du point de vue logique relativiste, il est le fondement de sa méta cohérence, c'est parce qu'il admet l'incohérence localement qu'il peut définir des cohérence globale, l'analogie est étonnante avec la physique quantique, en effet c'est l'acceptation d'une incohérence locale qui permet d'affirmer des structures d'information globales mais dynamique.

 Finalement la physique quelque soit le domaine qu'elle tente de révéler ne fait que redécouvrir les structures absolues à la base de toute construction de pensée et de création.

 On peut le dire autrement : Le phénomène de la conscience et de l'éveil est la conséquence de l'inexistence d'un cadre logique absolu capable de déterminer et décrire précisément les mondes !

 

 Pour en revenir à la question de ce qu'est le langage angélique, tentons une définition indirecte, Si il existe un langage angélique créateur des mondes, alors il existe des langages formels sémantique capable de manipuler des états de conscience abstrait, cela implique alors qu'il est possible d'imaginer un système formel ( presque parfait mais jamais tout à fait ) de traduction d'une représentation dans une autre, ce qui implique que la pensée et l'esprit est capable de transcender son véhicule matériel de pensée et de conscience, de se recréer ailleurs sur un autre support ( attention cela ne veut pas dire que l'identité et l'âme peuvent transmigrer parfaitement vers un autre support parce que ces concepts portent avec eux quelque chose de plus que la capacité de penser, d'ailleurs cette traduction de l'esprit d'une chose en une autre n'est pas parfaite, il y a des indéfinissables et ils sont insolubles, l'âme est lié au destin qui est prit dans une histoire globale, cette globalité est immuable, la transformation locale ne peut qu'en faire advenir des possibles sans changer le tout en absolu, ce que j'appelle l'âme est l'expression de cette globalité dans une voie locale d'existence, elle est donc distincte du seul phénomène de l'esprit, de la conscience et de la pensée _ De plus l’identité ne peut pas transmigrer sans son meurtre, donc sans mourir, si elle ne le fait pas elle se retrouve avec 2 identités qui se ressemble, son destin devient ambigu, et la conscience de soi devient une folie)

 Cette capacité de traduction presque parfaite implique en retour la possibilité de créer des esprits artificiels.

 Langage angélique créateur, traduction automatique et esprit sont des atomes de conscience liés.


_L'esprit artificiel et le calcul formel sémantique.

 Le Calcul formel sémantique, n'a qu'une cohérence locale c a d qu'il n'y a pas de présence d'absolu dans les concepts, ainsi être vrai n'est valide que localement c'est à dire relativement à un certain degré de remise en cause déductive.

 Ce phénomène  est dut au fait de l'absence d'axiome absolu, donc de croyance à la base de sa conception, s'il n'y a pas de croyance il n'y a alors rien que le chaos pour percevoir quelque chose il faut faire l'effort conscient de croire en un point de vue, ce qui produit une illusion, le reflet d'une facette de la vérité occulte inaccessible en totalité.


_La logique sémantique.

La logique déductive voudrait nous faire croire que seul existe ce qui n'est pas paradoxal ou ambigu, c'est pourtant bien le contraire que l’expérience quotidienne nous montre, où seul existe vraiment ce qui est paradoxal et ambigu parce qu'il survit toujours à sa propre destruction, ce qui est non paradoxal et sans ambiguïté n'existant alors que sous la forme d'une apparence sans destin qui le transcende, condamnée  a mourir et disparaître définitivement à chaque fois puisqu'il n'a pas su établir des liens avec les entités complémentaires qui fondent son existence à la source dans ce qu'il a d'universel !



 Le LA tente de définir des entités abstraites qui existent nécessairement ( sont induite par ) dans tout phénomène de pensé de quelque chose ou de rencontre active source de mutation c a d de conscience.





 Ce n'est pas une interprétation « scientifique «  du monde, la science se base sur une logique qui doit rester cohérente dans l'absolu ce qui suppose de croire qu'il existe une vérité ou une logique absolue qui rendrait compte de notre réalité pourtant cette hypothèse reste de l'ordre des irréfutables fondateurs de notre réalité que la science ne pourra donc jamais décider puisqu'il s'agit d'un fait logique ontologique énigmatique.

 Par contre ce dont on est sûr c'est qu'il existe des logiques localement cohérente, je veux dire par là

 que si on ne pousse pas trop loin les déductions, tout semble cohérent en apparence seulement engendrant une illusion de logique absolue.

 On peut définir une logique par un système de transmission d'un état de jugement ( par exemple vrai et faux )qui s'applique à un substrat de construction de relation, restriction et formalisation d'une information ( par exemple la géométrie euclidienne ).

 Ainsi la logique n'existe que par projection ou application sur un système de production descriptive ; Si cette logique tente de se juger elle même, elle se dédouble en une apparence descriptive non logique et son étude ou jugement logique associé.

 Aucune logique ne peut donc se fonder elle même puisqu'elle ne peut que juger de son apparence (sa description qui échappe à sa cohérence logique et suit un autre type de logique dite méthodique et approximative alors que la logique absolue est déductive et parfaite)

 

 

_Le continuum sémantique et la polarité continu discontinu.

 Tout existe dans et par rapport à un continuum sémantique, un cadre existentiel qui se présente sous 2 formes, la forme abstraite, idéalisé et infini et la forme concrète, représenté et fini.

 Le concept de continuum sémantique est ce qui donne au LA sa présence ontologique en tout monde existentiel donc aussi dans le nôtre.

 Quoique l'on fasse, il existera toujours une polarité insoluble entre le continu ( de l'ordre de l'imaginaire immatériel ) et le discret de l'ordre du concret matériel.

 Ce continuum sémantique immatériel et imaginaire vit dans les trous de représentation laissé par toute tentative de représentation puisque celle ci est par nature fini et que d'autre part ce qu'elle tente de représenter possède une cohérence et une unité, ce qui implique qu'il y ait des relations de continuum imaginaire explorable donc aussi imaginaire, entre ces éléments de conscience représentable. 

(il ne peut pas y avoir de conscience infini absolu sauf au travers d'une réduction symbolique de cet infini, ce qui implique un manque à savoir, une liberté imaginaire et une certaine incertitude du devenir, l'infini n'est vraiment accessible qu'au travers de l'imaginaire )

 Il ne peut donc pas y avoir de représentation complète c a d que toute représentation implique qu'il y ait une non représentation de quelque chose.

 De même la finitude implique la discontinuité, donc l'apparition de quelque chose et la création d'un monde de singularités existentielles qui sont les accidents visibles d'une continuité abstraite parcouru de tensions sémantiques contradictoires (les degrés de liberté infini de la pensée )

 Le phénomène de l'esprit et de la transcendance de la conscience (rencontre source de mutation ) est la conséquence ontologique de ce fait créateur.

 

Qu'est ce qu'un raisonnement sémantique et quel est la différence par rapport à un raisonnement logique ?

 Par ex considérons le monde vu en tant que résultante de force de mutation.

 Supposons qu'il existe une transformation d'un état dans un autre, 

_cette transformation ne serait possible dans l'absolu que si elle était entièrement définissable sans aucune ambiguïté qu'en passant par la description d'une suite infini d'infime transformation, le temps de cette transformation serait donc infini du point de vue de l'observateur de cette infime transformation mais fini pour l'observateur de l'ensemble des transformations !

_ de plus la définition que l'on pourrait faire de ces infimes transformations nous mènerait à un instant où il ne serait plus possible de distinguer un état d'un autre sans devoir manipuler des descriptions infinis (à moins de considérer que certains états se confondent en un seul), à ce niveau de conscience tout serait égal et aucune transformation aurait lieu, il serait impossible de se rendre compte que quelque chose a changé pourtant cette absence de perception de changement serait la preuve « ontologique » du fait qu'il y ait un changement en cours sur un niveau de conscience qui nous échappe et nous transcende ! En effet comme nous l'avons vu, l'existence d'une mutation implique qu'il existe des points de vues pour lesquels cette mutation est imperceptible et inconsciente, on peut inverser le paradoxe pour mieux le comprendre, si on ne perçoit rien c'est pourtant bien que quelque chose est sur le point de se produire puisque ne rien percevoir implique de percevoir au moins que l'on soit une perception et donc qu'il y ait un devenir! 

 Percevoir et devenir sont lié.

_Constatons encore que quelque soit le phénomène infini et continu que l'on désire observer, cela implique nécessairement qu'il existe une description fini transcendante de ce phénomène, non pas du fait du phénomène lui même mais du fait qu'on l'observe ou que l'on suppose qu'il soit observable ! Pourtant rien ne nous permet d'affirmer que ce phénomène ait une description vraiment fini, si ce n'est le fait que si nous l'observons, il doit avoir une description fini pour nous mais seulement pour nous, autant dire que sa cohérence reste de l'ordre du subjectif et de la conjecture, par conséquent aucune cohérence ne peut prétendre à une perfection, toute cohérence est approximation !

 On commence alors à prendre conscience à quel point esprit des choses et représentation des choses ( esprit et matière ne font qu'un) sont à jamais intriqué l'un dans l'autre et qu'il est impossible de considérer une des polarités sans considérer l'autre, ainsi ontologiquement et sans faire aucune hypothèse sur les moyens de perception ( comme en physique quantique), percevoir et être perçu sont insécable, être conscient en absolu agit sur ce dont on est conscient ( puisqu'il implique l'hypothèse irréfutable  de sa cohérence ) et  la conscience de quelque chose de particulier agit en retour sur notre système de conscience ( puisqu'il privilégie des structures de reconnaissance exclusive d'autres structures à cause de la finitude inévitable de toute description de quelque chose) ,  cette double action entre l'esprit et sa représentation ne peut se résoudre que par l'existence d'un indéfinissable, une méconnaissance ontologique source à son tour d'un devenir imprévisible en absolu mais pas en particulier.

 Ce fait d'esprit est la base même de la pensée sémantique angélique !

 

 Il y aurait donc coexistence de 2 phénomènes contradictoires suivant le point de vue de conscience choisi, celui où il n'y a jamais de transformation et celui où il y a une transformation « mystérieuse » parce qu'on ne peut que la constater ou la poser en tant qu'axiome et croyance sans pouvoir réellement la fonder définitivement.

 La perception d'une réalité implique donc l'existence de quelque chose d'inconnaissable symbolisé par l'existence subjective de quantum ou élément d'action, qui serait une sorte d'arrêt volontaire de la conscience  devant le vertige de l'infini afin qu'il y ait quelque chose plutôt que rien !

 En étendant ce type de raisonnement il est tout à fait possible de retrouver toute la physique quantique et la relativité de l'espace temps sans faire aucune expérience concrète !

 Très vite nous avons dût faire l'hypothèse du quantum d'action, une autre hypothèse devient aussi nécessaire c'est celle d'une limitation à la vitesse de transmission de ces mutations pour de nombreuses raisons indépendantes.

_ déjà toute mutation implique sémantiquement qu'il n'y a pas de temps infini sans quoi il ne peut y avoir de mutation ! L'existence de mutations implique l'existence d'une finitude donc d'une temporalité.

_ d'autre part si tout se transformait immédiatement sans aucune restriction temporelle, rien ne pourrait être distingué de l'autre et il n'y aurait rien puisque tout serait dans tout immédiatement, c'est parce qu'il y a un retard temporel que des choses peuvent apparaître distincte en apparence seulement parce que dans l’absolu elle sont égale !

 Et nous voici en face de la vitesse de la lumière ! En plus nous avons révélé la nécessité et la raison de l'existence de forces qui ne sont qu'une tentative de réunification dans l'absolu de ces choses exprimant des différences ( résultant d'une rupture de symétrie ) parce qu'elles ont perdu pour un « temps » la connaissance immédiate de l'autre.

 C'est cette méconnaissance ontologique qui fondent d'ailleurs leur intimité inaliénable et leur singularité.

 Si vous m'avez bien suivi, on commence à comprendre le niveau d'intrication sémantique extrêmement dense de tout ces concepts distincts seulement en apparence.

 

Sans aller plus loin pour l'instant, c'est ce type de logique sémantique qui est à l’œuvre dans ce que j'appelle le LA qui manipule des états de conscience afin d'en révéler l'intrication occulte.

 Il en résulte une construction sémantique imaginaire des mondes possibles et c'est dans ce cadre sémantique que tout monde réel devient et existe.

 Le monde angélique et son langage est le guide imaginaire et sémantique de tout monde réel, matériel et concret et les intuitions spirituelle et cosmogonique antérieures des cultures et sociétés humaine ne sont donc que l’accès sporadique et plus ou moins clair à ces états de conscience logique et ontologique à la source de tout monde imaginable !

 

Le vecteur d'une pensée, l'alphabet de conscience.

Les NIS : Nœud d'intrication sémantique :

 Pour m'aider dans cette recherche j'ai fait la conjecture que plus un système descriptif était universel et plus on le retrouverai partout et plus il exprimerai ces structures sémantiques imaginaires et pourrai en conséquent servir de guide et de mode formel de raisonnement pour les appréhender.

 C'est ainsi qu'a surgit l'alphabet angélique basé sur les réseaux de relation (entité relationnelle) qui a été une source permanente de compréhension.

 Cette représentation concrète de cet alphabet infini angélique permet de manipuler des états élémentaires de conscience intriqué, tel que singularité et individualité, trou et communauté, fermeture, ouverture etc.

 Sur ces états élémentaires on construit des états construit puis induit.

 Très succinctement disons qu'il y a les états élémentaires, les états construits ( les racines sémantique ou mot du langage ) et les états inducteurs qui sont les véritables éléments conceptuel du LA. Ce sont des méta mots à partir desquels dérive par restriction interprétative suivant le contexte, les mots proprement dit.

 On ne peut pas les définir simplement parce qu'ils représentent un paquet sémantique de plus grande intrication que les autres (ce qui permet de les distinguer les uns des autres).

 Ce que j'appelle un nœud d'intrication sémantique est en fait comme nous l'avons vu avec notre construction sémantique de la physique, un ensemble de concept équivalent à une transformation prés, de contradiction, de complémentaire, d'inverse, etc.

 Un NIS (nœud d'intrication sémantique) est par exemple liberté, dépendance, indépendance, devoir etc. tout ce qui touche de prés ou de loin à la  façons de juger la qualité sémantique de la relation, le concept de liberté en découle mais il n'est pas ce concept déjà trop réducteur.

 Les NIS sont eux mêmes intriqués les uns dans les autres c'est le choix subjectif de leur caractérisation structurelle (par ex les négation, complémentaire etc.) qui les faits apparaître comme des singularités mais rien n’empêche qu'il soit possible de percevoir ce continuum sémantique autrement suivant d'autre mode subjectif de perception et classification, c'est pourtant le même continuum sémantique mais il est possible de le percevoir de façons distinctes, c'est pourquoi il y a toujours cette polarité irréconciliable entre l'un invisible et le multiple visible et apparent. ( qui est un NIS à part entière)

 La description de tout langage angélique se borne donc à définir un choix de révélation des NIS (nœud sémantique intriqué) de génération des racines (mots) à partir d'eux et un mode de représentation élémentaire et méthodique symbolique le plus proche possible de ce phénomène ontologique d'esprit créateur (l'alphabet infini descripteur )

 

Qu'est ce qu'un ange ?

 

 

ANGE :

 

  Les anges sont avant tout des messagers de l'unité imaginaire qui fait qu'il y ait quelque chose (de cohérent) plutôt que rien ( chaos)

  Il faut comprendre « unité » en tant que principe abstrait de cohérence qui impose des singularités organisés au chaos.

  A partir du moment où il y a quelque chose de construit, de logique et organisé, il y a un esprit imaginaire signifié par cette cohérence et des « anges » messagers qui transmettent et assurent le maintient de cette cohérence ; Ces messagers de l'esprit sont nécessaire si on ne veut pas que la cohérence sombre dans le chaos ; C'est pourquoi la communication est fondamentale et donc aussi la subjectivité des langages qui la permette en se traduisant d'une singularité locale dans une autre.

  Ce que l'on nomme « anges » sont des entités abstraites qui vivent dans les langages eux même et qui exprime l'unité secrète de tout l'ensemble.

  Suivant le niveau subtil de conscience, d'universalité et de logique, ces messagers sont plus ou moins facile d’accès à la compréhension et plus ou moins liés à la structure des langages eux même, certains les transcendent même dans un méta langage imaginaire non concevable.

  Une bonne traduction du fait angélique dans le langage serait celle de signifié transcendant les interprétations successives des faits de communications.

  S'il y a une création, il y a aussi du signifié par cette création et ce signifié du fait de création peut être appréhendé en tant que forme personnalisé angélique.

 Lorsque le message transmit n'est pas bien reçu par la vie de la création, l'ange apparaît comme un démon parce que ce qu'en comprend la vie trompe la vie elle même, incapable de voir ou de remonter la chaîne des signifiés jusqu'à « son ange » c'est à dire l'expression de l'unité qui permettra à la vie de se maintenir à sa place dynamique.

   Cette conception du fait angélique explique bien pourquoi il est possible de rencontrer (dans l'imaginaire) des anges et que cette rencontre puissent produire des effets concrets d'une grande importance pour l'avenir de la création elle même.

C'est par ce mécanisme que quelque chose qui n'a aucune existence concrète et représentable peut agir sur le monde et l'orienter vers son devenir jusqu'alors inconcevable.

  Les messagers angélique ne transmettent d'ailleurs pas des structures logiques, la logique appartenant entièrement au phénomène créé concret mais des structures méta logique qui ne peuvent pas être appréhendé simplement parce qu'elles n'existent pas sous forme d'état mais sous forme de relation insoluble d'état.... l'usage du mot « compréhension » est d'ailleurs erroné car les phénomènes méta logique sont de l'ordre du non compréhensible mais quand même perceptible ou approche des limitations de la pensée elle même ( par exemple prendre conscience que l'on ne comprend pas).

 

Pourquoi il y a-t-il un inconnaissable à jamais insoluble ?

Un ange est un phénomène créateur sémantique de l'univers

mais ce n'est pas une loi, plutôt une anti loi

une source sémantiquement insoluble qui produit un piège historique pour tout ce qui tente de s'en approcher

 

 

  Parce que pour exister il faut créer un autre, un inconnu, qui implique une relation et une communication pour intégrer cet autre avec ce que l'on est, l'autre devient le seul référentiel sémantique de soi, aucun miroir ne peut se refléter lui même, il a besoin d'un autre miroir pour exister et ce qu'il reflète de l'autre n'est pas ce qu'il "réfléchi" et croit connaître mais sa propre limitation, son cadre de réflexion!.

  La communication doit être perpétuelle car si ce n'était pas le cas l'autre n'aurait aucun secret, et n'aurait plus d'utilité sémantique de révélateur de soi même, une fois qu'un état de relation (ou réflexion) parfaite serait atteinte, la communication n'aurait plus de raison d'être, on serait certain de l'autre et cela voudrait dire qu'il serait en nous et qu'il ne serait plus l'autre.

Mais aussi une communication en cours n'est ni dans l'un, ni dans l'autre, elle est un facteur d'incertitude, quelque chose qui ne peut être trouvé dans les faits existentiels eux même.

  On peut donc affirmer sémantiquement que le fait existentiel implique une communication perpétuelle qui implique à son tour le fait d'un inconnaissable fondamental et insoluble.

Cela apporterai une réponse sémantique à la mécanique quantique par exemple, où le fait d'être en communication par des bosons impliquerait l'incertitude de certaines mesures tel que par exemple l'incertitude de Heisenberg entre la quantité de mouvement et la position, non pas parce qu'il y a des variables cachées mais parce qu'une partie de l'information n'est pas accessible parce qu'elle est en devenir dans le processus de communication, ainsi le fait d'une limitation temporelle à la transmission de l'information (vitesse de la lumière) aurait pour conséquence une incertitude fondamentale sur la possibilité de tout savoir sur quoique ce soit.

  L'incertitude serait alors la conséquence du fait de communication, il y aurait une incertitude parce qu'une partie de la communication serait toujours en court et donc inconnaissable dans l’immédiat.

 

  Le phénomène angélique de tout esprit qui tente de refléter l'esprit de la création serait les messagers qui montrent les failles logiques de la création et par cela même oriente la création vers le choix d'un devenir.

Mais on ne peut pas échapper au message des anges car y échapper c'est tomber dans le piège de l'ange devenu démon qui par son mensonge nous fait revenir vers l'unité que nous voulions fuir car ce que l'on ne voit plus c'est là où on tombe inévitablement.