Le 7/7/2015

 

Il y a-t-il un dessein ?

Dans les secrets du chaos

 

 

La définition du chaos pour ce texte:

 Chaos sémantique: Tout phénomène qui ne peut pas être défini définitivement.

 Toute les autres définitions du chaos ou du hasard ne serait que des représentations plus concrète du chaos sémantique.

 

 Cohérence et chaos:

 Il n'existe pas de cohérence absolu, la cohérence est un fait relatif à une autre cohérence, une synchronie de structure.

 C'est pourquoi cohérence et chaos sont imbriqués, de plus toute cohérence implique une fermeture et toute fermeture implique un ailleurs imaginaire hors de cette cohérence donc un chaos relatif.

 On peut donc affirmer que tout chaos peut devenir cohérent sous un certain point de vue et inversement.

 La cohérence d'un monde et le chaos existent-ils? En fait ils n'existent pas séparément, leurs existence est donc en principe subjective en tant que fait d'esprit.

 

Michio Kaku, le chaos et l'intention (en espagnol)

 

Première partie:

 

la finalité détruit le chaos en voulant nous y ramener!

 

  La question de la finalité de la vie est étrange car comment appeler littéralement cette finalité autrement que comme la mort ?

  Tout ce qu'on atteint nous fait mourir un peu!

  De fait toute réponse à cette question insidieuse implique d'envisager la mort c'est à dire une fin de vie partielle( en tant qu'activité et conscience appliqué), ce qui ne manque pas d'être paradoxal.

  La vie serait-elle cette perpétuelle recherche d'une mort qu'elle ne peut pas admettre ? Résoudre son paradoxe existentiel impliquerai alors le devenir par la renaissance et sur un plan transcendant la résurrection mais autrement par d'autre moyen de présence au monde.

  On peut aussi envisager d'autre type de réponse comme par exemple, la finalité de la vie est la vie elle même.

 

   Pourtant cette finalité là est elle aussi absurde puisqu'elle serait tout à la fois la question et la réponse alors que le rôle de toute finalité est de donner un sens et une orientation (singularité propre), n'ayant plus où aller, inventer un sens et une croyance deviendrait alors sa seule salvation pour ne pas rester morte avant même d'avoir vécu !

   Se donner un sens serait alors un moyen de dépasser l'absurde de ce qui prétendrait n'exister que pour soi même (la vie pour la vie), la conscience de soi porterait donc avec elle la conscience de sa propre absurdité existentielle et il ne pourrait donc pas exister de conscience sans le risque que l'absurdité soit la menace la plus prégnante de sa vie.

  Vivre pour la vie est absurde parce qu'alors il n'y a plus de sens donc d'orientation vers quelque chose autre que ce qui est déjà là et donc que rien n'a commencé vers un autre que soit.

 

  Pour résoudre la boucle infini de l'enfermement dans l'absurde, la vie pourrait alors être tenté par la création d'une menace (la création concrète de sa propre absurdité) ce qui revient encore à inventer la mort pour se rendre vivant!

  De ce point de vue nouveau (mais seulement en apparence) la finalité de la vie pourrait être tout simplement de conserver la vie contre cette « mort » qui la menace.

   Mais cette mort réalisé en tant que menace de la vie ne peut être que la vie de « l'autre » car la mort en soi est inopérante, elle n'est pas une existence et seul l'existence peut menacer l'existence parce qu'elles existent sur le même plan. (la vie appartient au monde du plein et la mort au monde imaginaire des trous dans ce plein)

  La vie ne serait vie que grâce à une paranoïa perpétuelle qui la ferait se méfier et se protéger de la vie elle même.

  Pour survivre à elle même, la vie serait alors amenée à se réinventer pour se perpétuer.

Sa finalité serait d'engendrer la vie nouvelle qui est tout à la fois sa menace étrangère et aussi le moyen d'échapper à sa propre menace sous la forme de sa vie passé.

  En quelque sorte fuir pour échapper aux conséquences menaçante de sa propre définition passé serait la méthode de conservation d'une finalité perpétuelle qui la sauve d'elle même !

  Elle ne pourrait paradoxalement se conserver qu'en devenant toujours nouvelle, comme si pour rester stable d'un point de vue abstrait dans son imaginaire sémantique, elle se devait d'être toujours instable et sur le point de devenir autre.

  Cette finalité ne serait donc plus « d'être » mais de concevoir une continuité garante de ne pas se perdre malgré les ruptures et les accidents donc de trouver une transcendance de ce qu'elle prétend être ; Cela implique donc aussi sa spiritualisation dans un esprit des apparences (le système de cohérence d'un plan de conscience) toujours plus subtil.

 

Une quatrième solution serait que la vie n'ait pas de finalité, autrement dit sa finalité serait de ne pas en avoir de définitive.

  La vie aurait donc bien un sens mais ce sens serait de ne pas en avoir (V=>F tel que F=¬F) et sa logique tout entière ne pourrait que se fonder sur cette contradiction à la source de toute ses morts.

  D'un point de vue logique cela est « illogique » mais du point de vue de la vie cela n'est « qu'allogique » et se résout naturellement tel que n'ayant pas de sens (défini) cela lui permet de créer son « sens » personnel mais partiel, cette liberté paradoxale qui lui permet de définir sa propre liberté !!!

  Ce qui serait alors une obligation de cette liberté ! Parce que sans cette obligation paradoxale, il n'y aurait plus de vie ni existence.(plus de finalité ni tension créatrice)

  L'orientation et le sens est ce qui donne justement une singularité et une identité propre en faisant mentir autant le Chaos que l'absurde (Le sens s'oppose au chaos qui n'en a pas du moins en absolu mais il s'oppose aussi à l'absurde de ce qui prétend revenir toujours vers sa propre origine...le sens est forcément rebelle à son origine)

  (Remarque c'est un cas de méta logique tel que: il_existe A tel_que il_existe (B distinct_de C) tel_que non.A=B et non.A=C, l'opérateur non devenant alors ambigu car surjectif .

  La vie serait alors ce phénomène qui cherche les causes de son sens et son instabilité en elle même et ne pouvant les trouver « logiquement » est amené à les inventer en puisant dans un imaginaire infini et indéfini.

   N'ayant d'autre finalité que celle de ne pas en avoir, la vie serait une perpétuelle reconstruction imparfaite de soi afin de conjurer l'accomplissement mortel de toute finalité trop bien défini.

  Elle serait alors condamnée pour rester en vie à se chercher sans jamais se trouver vraiment.

 

 

  Ces 4 finalités possibles de la vie sont auto dépendante les unes des autres, elles ne sont que des facettes de représentation concevable d'une cinquième finalité imaginaire inconcevable (car la concevoir serait la ramener sur le même plan de représentation que les autres)

   Cette structure ontologique est elle même une expression de la quaternité créatrice des 4 états logiques.

 

 

 

 

 

 

Deuxième partie. une autre approche de la question

 

Une question fondamentale est celle de la finalité.

  La vie, l'univers a-t-il un sens, un signifié qui soit commun(divin) ou qui ne soit que personnel(hédoniste, humain) ou tout simplement que le signifié soit la mère de toute les illusions ?(diabolique)

En quelques mots, l'absurde(le complémentaire du signifié) est il commun(divin), personnel(humain) ou tout simplement absurde(diabolique) ?

  Cette question traverse l'existence depuis ses origines parce que la vie et l'existence est ce phénomène qui matérialise une intention dans le monde.

  Le concept de signifié se divise d'ailleurs en 2 polarités insécables :

-Le renvoie à un extérieur qui nous transcende et d'où nous tirons « nos raisons ».

-Le renvoie à un intérieur qui nous détermine et auquel nous nous identifions pour exister au monde et d'où nous puisons « nos volontés ». (la croyance en l'être)

  Par cette dualité, le signifié devient une entité immatérielle (émergente et créative à partir d'une union de fait) car il exprime une relation entre 2 pôles et la relation même si elle existe n'est qu'au travers d'autre chose, elle est donc impalpable directement

(même si il est toujours possible de l'intercepter, de la corrompre ou la dévier, ce n'est pas la relation que l'on touche mais les moyens mis en œuvre pour la faire exister, la relation quoiqu'il arrive est éternellement en tant que potentialité sémantique susceptible d'exister, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la vie développe des stratégies pour fuir ou privilégier certaines relations sémantiques et engendrant du même coup une vérité toujours corrompu ( parce qu'il y a toujours une intention occulte))

La relation est par nature un fait sémantique donc une immatérialité source de création matérielle.

 

  Remarquons que raison et volonté se nourrissent l'un l'autre, les volontés cherchant un fondement dans les raisons et les raisons se faisant apparence par leur adéquation avec les volontés.

  Le signifié agit comme un cordon ombilical, une connexion immatérielle qui établit une relation entre ce qui s'est fermé sur un « soi » et ce qui est resté ouvert entre les « sois » pour les unir.

Le signifié est un peu comme l'espace sémantique qui reste présent par delà l'ignorance qui fonde l'apparition des êtres et des choses.

  Avec cette définition même la matérialisation de la première particule d'un univers la projette immédiatement dans un champ de signifié, elle existe parce qu'elle est par rapport à un tout.

   Le signifié est donc inhérent au fait existentiel lui même.

   Le seul fait de devenir singulier la rend signifiante d'un signifié immatériel.

  L'existence n'est que la matérialisation concrète d'une potentialité sémantique, s'il y a existence, il y a cohérence et cette cohérence implique un fait sémantique structurel qui le rend significatif donc perceptible et interactif.

  Même le chaos est relatif (l'absence de cohérence) car il n'existe que par rapport à un cohérence, mais en même temps la propriété de relativité de l'existence n'est possible que par l'existence d'un chaos d'où elle est extraite.

  Il y a alors 2 possibilités pour qualifier le chaos, et je ne sais pas s'il est possible de décider laquelle est vrai ou fausse, peut être sont elles équivalente par delà leur contradiction donc ni vrai, ni fausse mais paradoxale.

(être équivalent malgré une construction sémantique contradictoire serait alors la définition cohérente de l'état logique « paradoxal » (dans la logique angélique à 5 méta états de jugement transmissible__ Il ne s'agit pas d'une construction logique absurde ou plutôt « inutile », il suffit d'observer les systèmes politiques actuel tout à la fois équivalent et contradictoire pour se rendre compte de l'existence concrète de tels structures et l'influence qu'elles exercent sur nos vies)

 

  -Soit le chaos est une illusion produite par le fait existentiel lui même, il n'y a pas vraiment de chaos, il apparaît parce que l'existence en se relativisant et en se fermant sur un connu, engendre en réaction sémantique un inconnu et un ouvert non déterministe qui apparaît alors comme étant le chaos. Le chaos est ce qui n'est plus en correspondance avec l'ordre officiel.

  -Soit seul existe vraiment le chaos et l'existence n'en est qu'un cas particulier pris dans une cohérence « locale ».

C'est le fait de décider de percevoir partiellement le chaos qui fait apparaître une cohérence éphémère d'où le chaos devient perceptible et menaçant.

Le temps ne serait alors que l'illusion relativiste d'un fait de conscience « volontaire mais aux sources inconscientes».

(la conscience de quelque chose implique toujours qu'il y ait inconscience de l'acte d'être en conscience lui même, la conscience est focalisatrice et réductrice tout comme l'existence, elle ne peut se réaliser qu'au sein d'une inconscience plus vaste qui rend possible et nécessaire la propriété associée du signifié.

(Par exemple « voir une image » implique de ne pas voir (ce qui n'empêche pas de le savoir) que c'est une image))

  C'est à dire que le chaos aurait cette propriété particulière de donner l'illusion de la perception imparfaite de quelque chose (et donc toujours vouée à la destruction) puisque ce qui est perçu n'est qu'un cas fortuit observé au sein du chaos, la cohérence logique observé (par exemple des lois et des forces agissantes) n'aurait donc aucun fondement véritable autre que d'avoir été assemblé (en une part infime) de façons cohérente par le hasard qui parcourt le chaos.

On aurait l'impression qu'il y a des lois et des forces certaines mais en fait tout cela ne résulterait que d'un assemblage fortuit pouvant disparaître à tout moment.

  Le chaos contenant en potentialité tout les possibles (aussi réduit soit-il), il ne pourrait être que la matrice perpétuelle d'une création illusoire toujours condamné à disparaître au bout d'un certain temps quand le miracle « du hasard » ne fonctionnerait plus !

   Les forces qui semblent diriger une création ne serait donc que « semblant d'agir » ! et donc toute construction ne pourrait jamais avoir une fin déterministe basé sur l'observation de sa cohérence passagère. (cela pourrait d'ailleurs être la base pour une explication de la dimension indéterministe de notre univers)

  Le concept de hasard implique donc « le miracle ».

  C'est un peu comme si le chaos nous racontait des histoires invraisemblables et des univers immenses et incroyables qui auraient l'air vrai alors qu'il ne serait que des « contes » pouvant se transformer à tout moment en n'importe quoi.

  La cause de leur cohérence ne serait donc pas dû aux forces qui semblent le contraindre mais bien au fait de logique inversé qui fait que seul les contes avec certaines propriétés de cohérences spécifiques, peuvent donner l'impression de conscience et de lecture de ce conte depuis son intérieur! Et cela pour un temps « imprévisible » en réalité.

  La disparition soudaine de la cohérence du conte, faisant du même coup disparaître ces lecteurs, en fait le type spécifique de cohérence qui nous intéresse est celui ci :

Tout système de cohérence décrivant quelque chose capable de se raconter une histoire à elle même ! donc de se rêver!

 

  Personnellement, l'interprétation du fait univers par le seul fait (contradictoire il faut le dire) du chaos me paraît partiel et insuffisant, parce qu'il fait l'impasse sur le libre arbitre, le premier don divin.

  La contradiction vient du fait que si on explique l'univers uniquement par des faits de hasard, alors comme je viens de le décrire rien n’empêche de penser que ses cohérences et ses forces soient elles aussi un fait de hasard fortuit qui semblerait durer très longtemps alors que ce longtemps n'est rien par rapport à l'éternité du hasard !

La question fondamentale est celle ci :

 

  Le hasard est il uniquement la cause (contradictoire) des phénomènes déterministe ?

Il me semble qu'un second facteur est à prendre en ligne de compte, mais je ne dispose pas actuellement d'argument pour le prouver, ni même de le montrer sémantiquement comme si c'était un invariant sémantique ou fait ontologique, même si « on ne sait jamais » (ce « on ne sait jamais » est lui même une propriété contradictoire du hasard, la cause de son incohérence tout autant que de sa cohérence qui l'invalide mais le chaos ne peut pas rejeter cette propriété fondamentale, il est un phénomène qui n'en fini jamais de se contredire et de s'invalider mais qui ne peut pas s'invalider totalement sans se fermer sur une certitude qui le ferait devenir autre chose que le chaos).

  Ce second facteur, C'est l'introduction d'un phénomène de fixation privilégié des cohérences, comme si il y avait quelque chose qui décidait de focaliser son « attention » sur ce qui tend vers un déterminisme et que l'on pourrait nommer "inertie sémantique".

  Une fois fixé une cohérence fortuite, cette cohérence agirait en « rébellion » contre le hasard, elle rendrait alors plus probable l'apparition de fait en accord avec cette cohérence parce qu'ils seraient plus logique et plus signifiant que les autres et plus simple à associer en une continuité.

  Ce fait est une évidence pour tout ce qui touche aux phénomènes de pensées qu'ils soient biologique ou logique.

Toute logique façonne le monde à son « image » de possible potentiel.

  En ce sens la logique elle même occulte un phénomène associé « d'intention contraignante » de son monde matriciel par le biais de la sélection de la perception.

  Il en résulte que d'une part étant donné qu'aucune logique ne peut décrire le chaos, il ne peut donc pas exister de logique solitaire et absolue donc de vérité "vrai" ce qui impliquerai qu'il n'y ait pas de chaos et donc une incomplétude sémantique de la pensée, il y a donc d'autre part toujours des logiques en interaction.

  (En effet la perception d'une cohérence ou d'une incohérence dépend uniquement du point de vue du système logique qui le perçoit, puisque ne pouvant pas décrire ce qu'est le chaos en absolu, il est impossible d'établir une relation de ressemblance ( isomorphisme) avec lui, la seulle décision ne dépend donc que du point de vue logique qui le perçoit et est donc subjectif.

 

  Ce fait sémantique est à la source de tout les conflits apparents.

(Puisque chaque logique exprime une intention occulte spécifique)

 

  Seul un système de logiques contradictoires en perpétuelle reformulation relativiste peut prétendre rendre compte du hasard créateur et menaçant, dû moins, non pas le prévoir (ce qui est ontologiquement impossible) mais l'accompagner en continuité, comme si ne sachant rien il avait développé une connaissance de connexion ou communion suffisamment puissante pour créer le savoir nécessaire au moment où on en a besoin !

  5c'est à dire quand ça ne marche plus comme prévu)

  Même si ce savoir et cette logique était absente de son propre système.

  On pourrait définir grammaticalement et verbalement ce type de relation comme l'opposé du futur antérieur(analyse), c'est à dire un passé postérieur non conditionnel (le passé d'un imaginaire), c'est à dire quelque chose que l'on ne sait pas et que l'on ne peut même pas imaginer par construction logique mais qui peut quand même advenir sous certaines conditions globale.

 

  Cette méta-logique ou savoir « à naître » ne peut donc jamais être contenu dans une apparence unique, c'est à dire dans une logique fermé sur une certitude, et demande donc pour exister, la coexistence de logiques contradictoires en relation pour pouvoir fonctionner et s'ajuster en fonction de ce qui n'était pas prévu.

  Pour donner un exemple au niveau humain le concept de démocratie et de lutte contre les inégalités et les monopoles qui font dangereusement basculer le système vers des solutions fermées en détruisant la multiplicité des logiques en interaction.

  On peut donc postuler l'existence sémantique d'une « intention » logique agissant indirectement sur le chaos de façons à faciliter des sélections de cohérences durables mais jamais tout à fait déterministe.

 

  C'est donc une force « d'inertie sémantique pure »

 

  Cela implique l'intention d'une continuité au sein de la discontinuité du chaos, en même temps ce fait « intentionnel » originel est inévitable et résulte encore une fois d'une des propriétés contradictoires du chaos lui même, en effet pour rester le chaos, le chaos doit au moins être pris dans une unité ou singularité qui tendra vers une définition et une reconnaissance de lui même( même si la définition que j'en donne ici est contradictoire voire ambigu), sans quoi il n'y aurait pas de chaos, en ce sens il n'y a pas de chaos pur ou de hasard qui ne soit souillé par des cohérences non hasardeuse, si ce n'était pas le cas, le hasard ne serait plus le hasard car il aurait perdu sa propriété de non définition fondamentale, il serait entièrement déterminable et reconnaissable par ses propriétés de définition et cela ferait qu'il ne soit plus le chaos , on serait alors à même de le reconnaître non pas parce qu'on n'a pas trouvé de cohérence (ce qui ne prouvera jamais qu'il n'y en a pas) mais parce qu'on a reconnu une structure qui l'identifie donc une définition précise de ce qu'il est (ce qui invaliderait sa définition première de ne pas avoir de définition).

  Le problème est dérangeant et incommode pour la pensée logique fermé :

  La question à se poser est celle ci :

LE CHAOS PEUT IL SE RECONNAÎTRE EN TANT QUE CHAOS?

  S'il ne le peut pas il n'y a pas de chaos vraiment certain, mais s'il le peut, il n'y en a pas non plus ! Il n'est plus absolument incohérent car il montre une structure reconnaissable.

 La conclusion meta logique n'est pas que le chaos n'existe pas mais qu'il échappe au phénomène existentiel lui même, il est l'expression d'une incomplétude logique fondamentale.

 

 

  On peut aussi remarquer que la menace de cette mère du chaos qui produit toute existence ne peut être conjuré que par la foi en l'existence, c'est à dire cette intention de sélection de phénomène en accord sémantique au détriment des autres créant ainsi l'inertie sémantique à la source de toute continuité donc de durée et de temporalité.

  Cette foi ontologique en l'existence est très ambigu parce qu'elle implique d'emblée le mensonge, comme si le monde ne pouvait pas exister sans se mentir à lui même depuis son origine !

  Peut être qu'il y a des choses qu'il vaux mieux ne pas savoir, révéler la vérité serait détruire le monde si bien que sous l'apparence trompeuse de la recherche assidu de la vérité et de la transparence, tout ce qui existe ne ferait en fin de compte que tenter d’échapper à cette vérité mortelle par une opacité et une ombre intentionnelle de plus en plus impénétrable.

Certain de temps en temps tomberai alors dans le piège de la vérité révélé dont personne ne veux rien savoir afin de rassurer tout le monde et les dissuader de vouloir la connaître.

  La foi serait ce mensonge divin qui fait dire ce qu'il veut( dans le sens de son orientation continu) à ce qui est effectivement dit mais inacceptable.

  Le monde serait donc en partie le produit de la foi et il ne peut donc être qu'une illusion,  cette illusion reviendrait à supprimer le monde.

 

  Définition ontologique de l'intention existentielle : Toute forme se construit sur une asymétrie (même la sphère_ asymétrie intérieur / extérieure source de la spatialité), cette asymétrie lui donne des orientations, l'intention existentielle serait le choix privilégié des mutations en cohérence avec l'orientation.

  L'orientation est le principe précurseur de la volonté personnelle, la mutation en serait son acte fécondateur suivant l'inertie sémantique qui tente de maintenir en harmonie l'orientation du monde avec l'orientation existentielle.

 

 

 

  Le chaos est un phénomène fondamental dont la propriété de non définition certaine de ce qu'il est, est sa définition la plus « claire » et précise !!

 

  Il en résulte que le chaos est aussi sémantiquement ambigu, car par définition, on ne peut pas décider en absolu si quelque chose est chaotique ou cohérent (la cohérence observée peut très bien se finir à tout moment et se noyer dans le chaos), en ce sens le chaos contient en soi le concept fondamental du fait existentiel qui est le concept de relativité des choses.

Le chaos ne peut que révéler des « vérités » relative à un moment donné (une bulle de temporalité de cohérence).

  Le chaos est ce qui a perdu « absolument » la propriété « d'absolu », c'est donc un impossible fondamental, autant paradoxal, ambigu qu'absurde pourtant c'est bien lui le substrat de tout phénomène créateur.

  De par sa propriété relativiste le chaos est donc source de l'existence et en même temps sa menace inévitable.(il fait apparaître toute chose mais en même temps la menace d'inexistence)

  A peine née depuis le chaos, l'existence est donc menacé par sa propre «origine» chaotique.

Si l'existence était éternelle et absolue, elle ne pourrait naître du chaos puisque le chaos ne serait plus ou ne serait pas (par nature sémantique le chaos est ce qui engendre le non absolu), le chaos n'aurait donc pas pu l'engendrer en son sein sémantique.( l'existence de l'absolu n'ayant pas besoin de l'autre pour exister (n'est pas relatif) il ne peut pas être une existence)

Encore :

  L'absolu de peut pas créer(n'est pas créatif ce qui implique qu'il n'y ait que des absolus élémentaires et non pas un absolu vraiment absolu), pour créer il faut renoncer à l'absolu, tout ce qui a été créé est donc relatif et incertain d'un point de vue global, il ne peut jamais prétendre à un absolu universel parce qu'il a été créé relativement et l'existence est donc prise dans une relativité causale et se dualise aussitôt en 2 entités polaire d'une importance capitale :

-La singularité, identité, apparence, ce qu'il croit être pour exister. (son absolu « partiel »)

-Sa part personnelle imbriqué dans le milieu-matrice existentiel, (sa relativité universelle absolue) son âme éternelle qui survit aux fluctuations de son apparence et l'inscrit dans une continuité transcendante de ce qu'il croit être, le grand Autre qui détient le mystère de son signifié existentiel, le fait d'être inscrit dans une cohérence globale qui lui donne un sens parce que s'il n'était pas signifiant pour cette cohérence, il ne serait plus existentiel et retournerait au chaos.(Il faut bien comprendre que son apparence peut disparaître mais si cette apparence était inscrite dans le signifié de la cohérence globale, elle finira par être recréée en tant qu'apparence, en ce sens l'apparence (illusoire) est rémanente si elle est lié à des causes sémantiques et plus ces causes sémantique s'approchent des invariants sémantique et plus cette apparence joue un rôle central dans le système.

 

  Un autre facteur sémantique est aussi à prendre en compte, c'est celui de simplicité, le chaos exprime une complexité infini ( ce qui ne peut pas être réduit à une cohérence fini) alors que la cohérence tend vers la simplicité et l'approximation afin de s'inscrire dans une finitude qui rend tout reconnaissable.

C'est peut être cette force sémantique de la simplicité qui agit et sélectionne des contes cohérents issues du chaos.

  Pour fonctionner, la simplicité nécessite donc aussi la proximité ou reconnaissance mutuelle de voisinage sémantique ou présence privilégié à l'autre qui sont autant de concept qu'il serait bon d'explorer et qui découle du paradoxe du chaos en tant que dissociation absolue des phénomènes mais qui ne peut pourtant pas totalement se dissocier absolument de son unité imaginaire en tant que chaos !

( toute ces structures sémantiques qui sont absurdes, paradoxales et ambigs n'en restent pas moins extrêmement utiles au développement d'une méta logique capable d'expliciter les pièges occultes résident en toute logique fermé)

 

  Le chaos ne peut pas exister sans produire des phénomènes de cohérence partielle donc fermé dans une temporalité.

  Le temps et la finitude assurée de toute chose est donc inscrit dans le chaos, temps et cohérence sont donc des preuves indirecte du chaos !

  Il est aussi remarquable de constater la proximité sémantique de finitude avec celle de finalité, les 2 concepts ne peuvent donc être que lié.

  De nombreux signifiés imbriqués surgissent en conséquence de cette facette paradoxale du chaos.

En effet sur un plan moins abstrait, l'existence d'une contrainte identifiable (un enfermement créateur de localité) contient en soi l'idée de finalité de cet enfermement donc de libération.

(il n'y a pas de liberté sans contrainte)

  Non seulement le chaos implique l'existence de finitude relative donc aussi de finalité et en retour l'aspiration spirituelle vers une libération mais cette libération ne peut par nature qu'être partielle puisqu'elle ne peut exister concrètement sans le vécu d'une contrainte.

  Toute création engendre sa finalité parce qu'elle est nécessairement fini (pour pouvoir se reconnaître comme tel) pourtant toute difficulté pour trouver cette finalité, (cette limite qui contraint) implique l'absurde, (le cycle infini sans fin qui n'a pas de sens parce qu'il ne permet pas de toucher sa contrainte constitutive !)

( c'est en fait très mystérieux, l'existence d'une finitude implique l'existence d'une finalité mais cette contrainte de finitude ne peut pas être atteinte, (la contrainte par définition implique une impuissance pour celui qui la subit) il en résulte dans l'absolu que l'existence d'une finalité identifiable implique l'existence de cycle infini d'absurde refermé autour de cette finalité (note : l'analogie avec la gravitation est étonnante)

  De même le chaos est l'expression concrète de l'absence de solution définitive, il est la source de toute relativité, ce qui explique l'intrication sémantique qu'il établit avec le concept de choix et donc avec celui de liberté mais aussi paradoxalement avec celui de contrainte !

  Tout ces concepts contenu dans l'idée du chaos sont inextricablement imbriqués les uns dans les autres.

  Une ignorance originelle est donc source de choix et d’ambiguïté ce qui implique la similarité et donc de multiplicité d'où vient la créativité qui est en fait une propriété associé au fait de l'ignorance de quelque chose (trop savoir tue la créativité et enferme dans une représentation figée et dogmatique du monde)

  Tout comme on a établit le lien entre le fait d'une finalité signifié et l'existence de phénomènes d'absurde vécu donc d'absence d'un signifié accessible en dehors de son fait seulement conceptuel, de même il serait intéressant d'établir des relations sémantiques entre le fait de l’ambiguïté (incomplétude des choses) et du paradoxe (inconsistance)

  Le concept d'inconsistance est bien à la source de l'exclusion de certaine chose dans le domaine de l'abstrait parce qu'elles se détruisent elles mêmes par leurs propres contradictions sémantique internes mais ne peuvent pas se détruire en tant que principe et concept (c'est un peu comme si le fait de l'absence originelle trouvait une expression concrète dans le phénomène du renvoie de certaines choses dans le domaine purement abstrait, le paradoxe et sa conséquence douloureuse d'éveil est source de l'esprit) de même le seul fait que cette inconsistance fondamentale soit inhérente au fait même de la cohérence de quelque chose rend bien compte du phénomène omniprésent de la mort dans tout vécu créatif.

  Dans les faits, l'existence de la possibilité du paradoxe implique l'existence de « faits » abstrait et immatériel agissant indirectement sur la représentation matérielle (les invariants sémantiques créateurs)

  C'est ainsi que la structure paradoxale, ambigu et absurde du chaos, se referme inexorablement sur tout phénomène existentiel !

 

 

 

 

  C'est ainsi que la structure paradoxale invisible de chaos, se referme inexorablement sur tout phénomène existentiel !

 

 

Remarque (le fermé et l'ouvert) :

  En mathématique (topologie) les concepts de fermé et d'ouvert sont très important, ils expriment en fait un fondement sémantique paradoxal, qui est celui ci :

  Si je ferme sur un fini alors je crée un infini qui touche ce fini, dit autrement, si je détermine un connu alors j'engendre un inconnu qui y fait référence, parce qu'il ne peut que tendre vers ce fini puisqu'il lui a été dérobé !

  Un fini ne peut pas "toucher" un autre fini sans se fondre avec lui, si 2 finis ne se touchent pas, c'est qu'il y a un infini qui les sépare, mais si on supposait "fini" cet "infini" alors les 2 finis se toucheraient au travers de ce fini intermédiaire!

 

  POURQUOI ? Tout simplement parce que par construction sémantique 2 finis non imbriqués au travers d'une connexion fini elle aussi ( absolument indépendant) ne peuvent se toucher, donc se rencontrer, ils n'existent pas l'un pour l'autre.

  Si ils existent l'un pour l'autre ce ne peut être qu'au travers d'un continuum qui permet ce « touché » base de leur relation et relativité existentielle.

  On comprend bien que si on tente d'exprimer ce continuum relationnel en terme de finitude, on entre dans une recherche infini de fini permettant la description de cette relation.

  5Leur relation est une frontière qui est elle même fini mais cet frontière est elle même en relation avec ce qu'elle met en relation, ce qui nous oblige à imaginer une nouvelle frontière etc... à l'infini)

 

  Il en résulte que ce qui uni est (par nature sémantique) infini et que quelque soit ce dont la pensée tente de s'approprier, elle fait immanquablement apparaître (indépendamment de l'objet de sa pensée elle même) cette dualité fondamentale entre le fini et l'infini et donc entre le fermé et l'ouvert (sa transposition dans une logique d'espace)

  Le seul fait « d'interdire «  ou de s'approprier un accès est source d'infini ou d'indéfini (suivant les cas de logique matricielle), c'est à dire de l'instauration d'une tension qui ne peut se résoudre dans l'immédiat et donc aussi d'incertitude.

  Dans le domaine de l'esprit, le fini est le signifiant et l'infini sur lequel il se construit est le signifié.

 

  On peut donc postuler que si l'univers est parcouru de forces constitutives c'est parce qu'elles ne peuvent trouver leur résolution.   C'est donc avant tout l'absence de solution à leur problème qui les rend nécessaire et les fait exister perpétuellement et donc que cette absence fondamentale de solution est plus importante (est conteneur de) que les solutions qui y font référence.

  Tout ce qui enlève quelque chose à un tout ou impose à quelque chose une stabilité existentielle (soit…) produit en même temps son inaccessibilité aux autres choses et devient source du phénomène de l'infini ou de l'indéterminé.

  Comme métaphore je dirais que Dieu est ce qui manque au monde afin qu'il puisse exister(principe de base de la kabbale), il crée ainsi un renvoie permanent à un autre, indéfiniment, ce qui permet ainsi à chaque chose d'exister relativement et en même temps produit le langage (le monde des anges, les entités sémantiques créatrice de l'apparence) qui n'est autre que la matérialisation abstraite de la potentialité de devenir infini qui réside dans le fait relationnel.

  On peut donc dire pour taquiner la rationalité dogmatique que « Dieu existe bien parce qu'il n'existe pas » mais il faut comprendre que le concept d'existence n'est pas utilisé avec la même intention dans un cas comme dans l'autre (la phrase est signifiante à la condition d'admettre que les concepts n'ont pas de signification précise avant d'être plongé dans un champ d'intention tout comme les observables (particules) n'existent et se rendent apparent que par une observation( interaction ) qui modifie la réalité autant de l'observateur que de l'observé.

Le nom de Dieu ( yod-he-vav-he ) présente aussi ce phénomène, le premier he et le dernier ne sont pas exactement les même (on ne se baigne jamais dans le même fleuve) toute l’ambiguïté de la réalité est déjà en devenir dans ce fait ontologique.

On pourrait s'amuser à traduire « tout(yod:10) existe-relativement (he:5) mais-singularité-non(vav:6) existe-absoluement(he:5), le 5 est la moitié de 10, l'existence dans le tout, dans le langage angélique le 5 est une lettre très spéciale qui est son propre complémentaire, qui est donc ambigu, confuse, paradoxale et absurde.

cela rejoint d'ailleurs le «La ilaha illallah »

La négation étant: (LA ILAAHA) qui signifie (Rien ne mérite d’être un ILAAH, c’est à dire d’être adoré). Et l’affirmation étant: (ILLALLAH) qui signifie (Excepté Allah) que je traduis librement comme

« le existant-pluriel-réel n'est que par le existant-singulier-surréell » les 2 existants ne peuvent pas cohabiter sur un même plan de conscience sans détruire la matérialité en oubliant son fondement d' irréalité singulière, c'est un appel pour sortir de la confusion, se détacher de l’ambiguïté conceptuelle des choses et comprendre qu'il y a toujours des couches de signifié plus profonde cachées sous l'expression concrète de quoique ce soit.(application du principe de récursivité, s'il y a un surréel en toute chose, il y a aussi un surréel au surréel et ainsi de suite (cette monté dans le signifié est généralement classée en 4 catégories)

 

 

 

 

 



Éternité, perpétuité ou temporalité des phénomènes sémantiques ?

Une autre question qui se pose et qui est fondamentale, c'est de savoir si

cette absence d'absolu est éternelle (Dieu n'existe pas) ou seulement passagère ou contextuelle (Dieu existe) comme la conséquence d'une faute, d'un oubli qui peut se corriger ?

C'est donc une interprétation de second ordre, qui ne nie pas le signifié mais se pose la question de sa place dans le monde.

Il est pourtant patent qu'il s'agit d'un irréfutable donc qu'il est impossible de trancher entre une interprétation et l'autre puisque l'absolu de Dieu (ou pour ceux que le mot dérange, l'absolu de la vérité objective) implique qu'il puissent être et ne pas être à la fois sans quoi il ne serait plus absolu.

(Ce concept de l'absolu s'invalidant lui même pour rester absolu, est fondamental.

L'absolu pour prétendre à l'absolu doit inclure la possibilité de ne pas être absolu sans quoi il aurait exclu quelque chose, Toute perception de l'absolu comme quelque chose qui exclu, entre en contradiction avec la définition même de l'absolu qui se doit aussi de tout inclure et de ne rien rejeter. Ainsi le concept d'absolu est par nature paradoxal et ses représentations concrètes ressemble plus à des phénomènes ondulatoire (la lumière par exemple) ou des ambiguïtés existentielles (la dualité onde corpuscule ou

Si Dieu existe, on peut l'atteindre mais c'est justement le fait de l'atteindre qui produit son inexistence(il ne peut être perdu dans une part refermé sur elle même) qui nous fait alors exister pour le chercher à nouveau, comme si trouver Dieu produisait la croyance (diable) qui le perd et rend vivant en échange, on comprend bien que c'est indécidable et donc que l'on est en face de structures de pensées alogique qu'il est vain de vouloir faire rentrer par la force dans un cadre logique bipolaire.

Le monde existe car il y a des singularités qui se prennent localement pour l'absolu (étincelle divine sémantique) et donc fonctionne dans « l'erreur » et « l'oubli » mais comme toujours ces « erreurs et ces oublis ne sont pas une erreur ou un oubli dans l'absolu, la prise de conscience de la distinction entre le pluriel et le singulier des concepts est ce qui nous permet de transcender la confusion ontologique qu'ils portent avec eux.

La création (diable) est donc la multiplicité perpétuelle de l'éternité singulière comme si l'éternité de Dieu avait une ombre qui était la perpétuité des mondes (l'enfer et son paradis sporadique)




Un dessein qui n'en est pas un !

Une réponse en queue de poisson !

On pourrait tout de suite répondre (sans vraiment y répondre) à notre question initiale :

Il y a-t-il un dessein ?

Oui ! Mais ce dessein C'est qu'il n'y en ait pas! Donc y-a-t-il un dessein ?

Cela rejoint aussi le paradoxe de la liberté, « comment faire pour donner la liberté à quelqu'un qui ne l'a pas ? »

Si il n'a pas le choix, on impose la liberté ! La liberté donné est en monnaie de singe ! Si on a le choix, cela suppose qu'il avait déjà la liberté donc on a rien donné ! Lui a-ton fait croire qu'on lui donnait la liberté afin de mieux se l'attacher ???

Remarquons que quoique l'on fasse les concepts restent ambigus et confus dans l'absolu, (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils sont utile à la pensée parce qu'ils sont ainsi fécond et totipotent), c'est seulement leur application concrète qui les rend signifiant dans un champs de connexion intentionnelle à une réalité singulière.


Rationalité, irrationalité, transcendance et imaginaire.

Mais tentons quand même d'observer un monde où il y aurait vraiment un dessein où il n'y en aurait aucun ?

Cette question rejoint une autre question :

Le monde est il rationnel, est il irrationnel ?

Ou encore

La pensée et le monde qui l'héberge peuvent elles coïncider tout à fait ?

Remarquons que la mesure, le nombre objectif n'est rien sans la qualité ou la structure subjective qui organise ensemble des singularités.

Ce que j'appel la qualité relationnelle et sert de base à une interprétation pratique d'un alphabet angélique, n'est jamais descriptible par un seul nombre, mais par l'organisation de nombres entre eux, forcément choisis de façons à être signifiante pour ceux qui les utilise ensemble créant ainsi l'embryon du concept de langage.

Si le monde n'avait pas une part de subjectivité, les langages ne serait pas nécessaire, et le langage unique absolu et objectif faisant référence à ces vérités absolus n'aurait d'ailleurs aucune utilité, mais quelque chose qui n'a pas d'utilité peut il exister ?

De ce point de vue tout connaissable objectif traîne avec lui l'ombre d'une subjectivité oubliée.

L'élaboration d'une subjectivité communautaire matérialisé en des langages particulier est la conséquence directe d'une subjectivité originelle dont l'objectivité apparente des mondes ne fait que tenter de corriger les effets.

Il faut donc bien comprendre que l'objectivité n'est pas le fait premier apparent, elle n’apparaît que secondairement même si pour rester cohérent on remarque qu'elle reste le fait premier « non apparent », c'est à dire qu'on la cherche sans la trouver !!!

Encore une fois objectivité et subjectivité joue à cache cache l'un avec l'autre et c'est la compréhension de ce jeu perpétuel des complémentaires qui est à la source de l'a-logique angélique.


La rationalité absolue implique l'idée de déterminisme et de solvabilité mais si tout était définissable ou déterminable, il ne pourrait pas y avoir de questionnement, l'existence même de cette question implique donc qu'il y ait au moins des choses indéterminés du moins pour un temps ce qui nous renvoie encore une fois à la question de second ordre sur l'éternité ou la temporalité de certain phénomènes sémantiques.

Si le monde était irrationnel, il n'y aurait pas de contrainte et il n'y aurait pas de monde.


Si un monde existe il ne peut le faire qu'à « moitié »

avec

l’ambiguïté du « ou », le libre arbitre la « miséricorde » , il y a un choix, une liberté donné à la naissance de toute chose, un indéterminé.

Le paradoxe du « et »

il faut être ensemble pour exister même incompatiblement parce qu'on est uni dans une même unicité, la force de l'amour, la rigueur, la force.

Le fondement du NON qui rend singulier et permet la reconnaissance et la finitude source de finalité et de destin.

la source existentielle du OUI

Là encore l'analogie avec le monde de l'informatique est étonnant (ou, et, non, oui : sont les bases opératoire de tout ordinateur) mais je ne crois pas que ce soit la pensée informatique actuelle qui engendre une perception du monde au travers de ces concepts logiques, au contraire le concept informatique est opérationnel parce qu'il met en œuvre les principes fondamentaux de la logique sémantique créative.