À l'origine du temps

Aux origines sémantiques du temps, 10/07/2016

l’énergie qui n'existait pas et l'illusion,

le guerrier et l'amour.

 

2016/07/13:La vérité et la révélation 

 

   Le premier principe du Langage angélique c'est qu'avant toute chose il y a forcément un fondement sémantique éternel (donc invariant en esprit) et que c'est à partir de ce fondement sémantique que quelque chose peut se former en tentant de l'approcher en le représentant.

 

  Au début il n'y avait que le chaos et le temps n'existait pas?

Car le temps implique nécessairement un ordre donc une faille dans le chaos. 

  La faille est avant tout sémantique car s'il n'y a pas de temps, il n'y a pas de début !

(peut il y avoir un début qui ne serait pas relatif à un événement? disons que le début peut exister à partir du moment où il a eu lieu! Comme s'il fallait qu'il soit déjà avant même d'arriver, sa structure sémantique en tant que définition est purement paradoxale et absurde et c'est à partir de ce paradoxe sémantiquement invariant qu'il surgit, il ne peut pas surgir d'autre chose… à partir de là, commence l'illusion de la représentation d'un monde qui ne peut donc être qu'une approche imparfaite de cette intrication « divine » éternelle qui se situe donc dans le pur esprit qui prévaux à toute chose et être)

 

Poésie: http://remy-cappatti.jimdo.com/la-tombe-du-temps/

 

 

  En fait le début est une singularité a-temporelle et on ne peut donc pas affirmer qu'il soit arrivé avant, après ou pendant toute chose, l'origine est « tout le temps ».

  (remarque:Le concept de singularité implique aussi celui d'un ailleurs, de quelque chose qui s'échappe de l'ensemble, à partir du moment où quelque chose apparaît, il porte déjà en lui l'idée de libération de soi-même! l'existence vient au monde en portant avec elle l'idée de spiritualité)

  Dire qu'il y a quelque chose, ne serait ce qu'une soupe d'énergie, implique déjà le concept de singularité, donc d'accident du chaos( qui surgit en même temps que sa faille) donc aussi de fermeture, limitation, arrêt, discontinuité précurseur de la localité et du concept spatial.

(remarque: On ne peut même pas affirmer qu'il y avait une soupe d'énergie, il y a déjà une faille de raisonnement dès le début car cette soupe d'énergie n'est (devient une évidence) qu'à partir du moment où on la compare à une idée toute faite (créé par la conscience) de sa relativité à autre chose (dans ce cas le présupposé d'un chaos qui est donc déjà avant tout un artefact de perception de quelque chose créé par l'esprit), rien ne permet d'écarter (si ce n'est l'intention de percevoir ainsi la chose) que le chaos originel ne semblait ainsi que parce qu'on prétendait le percevoir de trop prés ou de trop loin ou avec des points de repères qui lui sont totalement incomparable et que donc quelque chose serait apparu parce qu'on avait étendu ou réduit ou réinterprété son champ de perception)

 

  A son tour cette singularité existe parce qu'elle s'inscrit dans une durée relative à une autre durée, c'est à dire que tout comme pour l'espace où l'échelle de mesure défini ce qu'on y trouvera, de même le temps (suivant l'échelle de mesure par rapport à laquelle on compare quelque chose) n'est qu'au travers du temps de l'autre, de cette constatation vient toute sa relativité et on comprend aussi à quel point son existence qui semble absolu est en fait hautement subjective et non localisable précisément puisqu'en fait ce temps n'est jamais par définition, par rapport à un temps absolu imaginaire (c a d servant de principe de perception) mais bien plutôt par rapport au temps de tous mesuré par rapport à tous, impossible à localiser et donc à fixer avec certitude et on ne s'étonnera donc plus de constater que ce temps puisse sembler différent suivant le point de vue de celui qui le perçoit.

   Ainsi il ne peut pas y avoir un temps de tous puisque par chaque temps personnel et local, il est différent des autres, ils nous semblent identique uniquement parce que pour exister les uns pour les autres il faut qu'ils soient sur une échelle de temps relativement proche.

  A partir de cette définition du temps, toute la relativité spatio-temporelle en découle et il serait intéressant de la redémontrer en partant cette fois ci de son origine sémantique plutôt que de son observation matérielle.

  On peut donc en déduire que le temps est donc lui aussi une illusion, une vue de l'esprit pratique qui permet de percevoir des événements apparentés dans un devenir commun et que c'est au contraire parce que ces événements se perçoivent comme apparentés que cela renforce leur appartenance mutuelle et leur destin commun.

  Le temps ne commence, ni ne fini pas car il est la résultante d'un phénomène imaginaire qui permet en retour de le percevoir comme tel.

  Je veux dire par cela que le temps originel est purement imaginaire mais que cet imaginaire va créer des formes et des structures qui ne paraîtront plus du tout imaginaire mais bien totalement indissoluble et concrète parce que tout les événements qui partagent cet imaginaire, (n'ayant aucun accès à un autre imaginaire), se retrouveront liés ensemble par des « forces » semblant insurmontable, puisque ce qu'ils seront devenu sera tributaire de ce seul point de vue partagé avec les autres.

 

  Les forces naissent donc aussi sémantiquement du temps lui même, car à partir du moment où émerge un temps commun( sortie du chaos) surgit aussi des forces imaginaires (c a d des tendances structurés et fixe) qui vont définir comment chaque singularité prétend exister relativement aux autres et échapper à ces forces reviendrait à vivre sur un autre temps et un autre destin commun et donc à ne plus exister pour tout les autres.

 

 

L'énergie est elle aussi une vue de l'esprit.

 

  A partir du moment où il y a un destin commun, il a y a un temps qui semble commun et une stabilité commune.

  Cette stabilité commune ne peut être perçu qu'au travers du concept d'énergie, disons que ce n'est pas l'énergie qui ne peut ni être créé, ni détruite, mais le fait d'appartenir à un ensemble imaginaire de perception partagée implique que chaque événement le perçoit au travers d'une énergie qui est commune, l'énergie est la création imaginaire qui permet à des événements de fonctionner ensemble, leur repère origine en esprit.

  Si cette énergie n'est plus perçu par chaque événement de façons stable (qu'il y ait inflation ou déflation) l’unité de l'ensemble se fissure et peu à peu le chaos reprend le dessus, cela peut être dû à un contact avec un extérieur ou à une destruction de l'unité par l'intérieur dans les deux cas la vision d'un monde se dissous dans le néant pour permettre de réémerger autrement.

 

  On comprend là aussi à quel point le concept d'énergie est lié à l'absence apparente du chaos, où plutôt son retrait hors de ce qui a été créé ensemble.

 

  On pourrait dire de même de l'argent dans les sociétés humaines qui est lui aussi ce même phénomène imaginaire énergétique du faire ensemble un monde, parce que tout comme l'énergie, l'argent n'a aucune existence concrète, il paraît indestructible uniquement parce qu'on y croit tous ensemble.

 

 

Qu'est ce qui crée le monde?.

il/elle ne peut être ni créé, ni détruit, a toujours été là et le sera toujours, dans tout ce qui a été et sera! Et qui est absolu donc constant.

  Un scientifique te dira c'est l'énergie, un religieux te dira c'est Dieu, dans le fond ne parle-t-ils pas de la même chose, alors pourquoi faire toute une histoire autour de cette définition?

 

  Pour le Langage angélique de telles propriétés sont le symptôme d'un invariant sémantique paradoxal imaginaire qui prévaux à l'existence de quelque chose de concret.

  Ce qui est imaginaire ne peut ni être créé ni détruit et transcende le temps parce que son existence dépend entièrement de celui qui le perçoit, il ne peut le créer lui même sans être lui même créé, de même s'il le détruit, il se détruit (ou transforme) lui même puisque cela vient de lui de même tout ce qu'il fait sera perçu à l'aune de cet imaginaire qui paraîtra donc absolu.

 

D'où vient la matière/

  Il y a ce qui est dans l’intrication infini et ce qui s'en sépare, ce qui est chassé du paradis où tout est en tout mais qui à cause de cela est porteur de l »étincelle divine » de l'unité (cette fois personnelle)

  La matière ne peut être que ce qui est marqué du sceaux de la « différence » fondamentale et ce qui est différent de toute chose ne peut qu'avoir la propriété du « non superposable » puisque ce qui est distinct ne peut pas se confondre dans l'autre, il ne peut s'unir à aucun autre mais en retour il se doit de lui être lié par la ressemblance

(cette liaison qui est la conséquence de sa distinction devient l'origine du phénomène des forces qui le détermineront ainsi c'est parce qu'il se distingue qu'il doit en retour être déterminé par les autres, son unicité se fait au détriment de sa liberté, car il se doit d'être limité donc d'avoir un milieu qui le contraint dans quelque chose de précis)

  La différence est l'unité dans l'unité ( v- = .1 co .1)

  Ce qui est rigide, rebelle à l'unité commune est à l'origine du fondement matériel marqué par la limitation et la séparation et c'est cette invincible séparation qui permet à son tour la possibilité d'agrégation et la propriété de quantification (masse) qui en découle.

 

  Le fait de pouvoir compter apparaît donc avec la séparation et la rébellion et projette l'unité nouvelle dans la quête de l’orgueil qui le mène secrètement vers sa dignité promise.

 

 

 Aux origines des choses, La lutte perpétuelle.

 

  Un autre phénomène inhérent à celui d'existence, est celui de lutte et de précarité. 

  On peut affirmer que toute singularité est la conséquence d'un conflit entre des tensions contradictoires et que cette singularité se maintient dans le temps, meurt pour renaître si ces tensions sont éternelles donc si elles appartiennent aux paradoxes des invariants sémantiques, c'est pourquoi toute existence à une cause paradoxale.

  Dés les origines tout ce qui existe l'est à cause d'une dualité insolvable, rien ne naît de l'un mais de deux et du multiple, l'un ne peut donc pas exister dans le sens d'avoir une durée fini, ainsi l'un reste éternel, immatériel et inaccessible et c'est donc lui qui gouverne les destins depuis son imaginaire.

 

  Les existences tentent alors vainement de le représenter concrètement, (idolâtrie) mais comme cela est sémantiquement impossible, elles sombrent en permanence dans l’illusion, c a d le fait de croire que l'un ou le centre est quelque chose qui n'est pas imaginaire, c a d quelque chose qui n'est pas le fruit de l'imagination de leurs situations, c'est aussi par ce processus sémantique que l'esprit des choses s'incarne dans la représentation des choses parce qu'en tentant toujours vainement de confondre leur origine ou centre avec quelque chose provenant d'elles même( orgueil), elles construisent des structures toujours plus complexe qui ne peuvent jamais tout à fait représenter cette réalité inaccessible de leur unité transcendante.

 

  C'est aussi pourquoi par rétroaction (malgré le fait de ne rien faire) cet esprit des choses fini par imposer sa structure invariante paradoxale aux choses elles même parce que quoiqu'on fasse il est toujours là et que quelque soit les formes qu'on construit, elles se font toujours relativement aux structures absolues de l'esprit.

 

  On peut assimiler les premières singularités qui émergent (créatrice de leur propre temps commun) à des interférences sémantique qui se stabilisent et se renforcent les unes avec les autres jusqu'à trouver leur place, le fait que ces interférences ait pour origine des tensions qui n'existent pas sur le même plan d'existence fait en sorte qu'elles interagissent les unes avec les autres autour d'un même imaginaire commun (ce n'est pas tout à fait comme les interférences de la lumière qui ont des causes se situant sur le même plan de représentation, ce sont initialement des interférences qui se construisent sur quelque chose qui n'existe pas parce qu'il est éternellement de l'ordre de l'imaginaire bien que cet imaginaire ne puisse pas être détruit qu'il soit représenté (par des existences) ou pas)

 

  Le fait que la stabilité absolu ne puisse être trouvé parce qu'elle n'existe pas autrement que dans l'imaginaire des choses, implique son éternelle quête et aussi la perpétuelle lutte pour son identification à sa place imaginaire.

 

  Le repos, la paix, la stabilité sont uniquement imaginaire car s'ils existaient il n'y aurait pas de vies en quête de leurs existences!

  La contrainte qui tente de les atteindre concrètement et matériellement est une autre « idolâtrie » qui confond l'imaginaire d'un infini avec la réalité instantanée d'un fini.

La contrainte finit donc par étouffer toute vie et adaptation possible mais en même temps toute forme et existence l'est au travers d'une contrainte qui la « fini » (alors que l'intention de la vie est de ne pas être fini)

  L'existence est le pur produit de cette dualité insoluble, c'est ainsi que l'anarchie (absence de contrainte) nourrit la domination globale en favorisant les libertés les plus chanceuses ou effectives au détriment des autres, en ce sens l'anarchie est un discourt secrètement réactionnaire.

   Mais croire qu'il est possible de savoir doser contrainte et absence de contrainte est une illusion théorique puisque ce savoir ne sera valide que dans le cadre contraignant qu'il a lui même fixé (ce qu'il analyse en tant que dosage positif de la contrainte de vie est biaisé par le fait que c'est lui qui a fixé le cadre de cette analyse)

  Ce problème sémantique incontournable explique pourquoi tout système d'organisation complexe fini par développer des méthodes de conscience de soi qui ne soient liées à aucune réponse préétablit et c'est pourquoi aussi bon soit un système il doit aussi laisser libre court à une mouvance interne qui se traduit par anarchie, tolérance à la diversité, à la folie et à la contestation, écoute et communication permanente (démocratie directe) etc..., à chaque fois que ces marqueurs sont mis en péril il faut s'attendre à l'instauration d'une stabilité d'apparence sujette à des ruptures brutales et catastrophique de son intégrité.

  Il est difficile de penser la transition vers un ailleurs qu'on ne peut connaître car cela demande de développer des sources d'éveils alors que par nature l'éveil n'est pas de l'ordre de la pensée.

C'est alors tout le concept de perfection qui est à remettre en cause.

 

  Quoique l'on fasse apparaissent toujours les 2 voies de l'incarnation et de la libération, c a d de celui qui tente de rester au centre en contrôlant la périphérie, la voie de la force brutale, et celui qui tente de rester au centre en comprenant et fluidifiant son identification à lui même afin de pouvoir suivre ce centre imaginaire partout. 

   Dans tout les cas tout ce qui existe l'est au travers de cette adversité perpétuelle qui lui donne aussi sa particularité.

 

  C'est pourquoi le vrai guerrier de la vie se confond avec l'amour et non pas avec la haine, parce qu'il comprend peu à peu que l'absence de lutte est impossible car c'est la lutte qui fait qu'il y ait quelque chose plutôt que rien et deuxièmement que le but du combat assumé n'est surtout pas de détruire l'adversaire (et de se perdre dans un absolu destructeur de tout) mais bien de se transformer avec l'adversaire dans un éveil perpétuel.

 

 

  Le vrai guerrier ne cherche pas la victoire qu'il sait vaine mais la transcendance de soi et du monde en restant tout entier tourné vers l'éternité d'où procède toute chose.

Il ne cherche pas à changer le monde ou à le soumettre ou le forcer à être ce qu'il n'est pas (illusion) parce qu'il a comprit que ce que la lutte l'oblige à découvrir et changer en lui, change aussi le monde qui l'entoure.

  Une fois le message reçu et intégré, tout change autant celui qui l'a reçu que celui qui la émit et on passe à un autre processus de découverte mutuelle, le faux guerrier qui se perd en victoires et cruautés inutiles et absurde est dans la situation d'un lecteur qui au lieu de chercher à comprendre ce qu'il lit, accuserai le livre ou le locuteur de dire ce qu'il dit et chercherai à le détruire par tout les moyens mais plus il aura réussi à bloquer l'échange et l'information et plus ce qui l'entoure deviendra menaçant, incompréhensible et dangereux tout simplement parce qu'il refuse de tenter de le comprendre.