La poésie numérique du corps humain

Je vous présente une construction du corps humain qui ne cesse de m’étonner.


Fascination et interprétation personnelle:

Toute cette construction est plus qu’ improbable et je ne saurais vous dire qu’en penser, pour ma part c’est comme si quelque chose de totalement anormal était là sous nos yeux en permanence dans la vision des corps humains; Il n’y a aucune raison pour qu’il en soit ainsi, pourquoi l’homme devrait-il porter avec lui les mesures abstraites de l’univers!

C’est un peu comme l’inverse de l’histoire de Galilée, il voyait quelque chose par la raison et mettait la croyance en défaut, mais là c’est le contraire, un miracle numérique met la raison en défaut, et de plus on ne peut pas s’en débarrasser puisqu’on le porte sur nous dans notre propre corps!

A vrai dire cette figuration numérique de l’homme me hante, à chaque fois que j’y pense j’ai la sensation de me retrouver en face d’un mystère incommensurable, cela agit sur moi comme agirait un koan zen qui s’évertue à mettre toute logique en défaut pour nous projeter d’un seul élan au sein de la présence!

Personnellement je trouve cela infiniment beau, surtout lorsque l’on voit ce que l’homme est capable de faire avec son corps; Sa mesure secrète est elle ce qui l’ouvre sur l’impossible et cet inconcevable dépassement de lui même?


Contestation:


1: Il est bien sûr possible de contester l’universalité de ces 3 mesures sur lesquelles s’appuiera cette construction, si des lecteurs en ont d’autres à proposer, je serais très heureux d’en prendre connaissance.


2: D’autre part on peut aussi contester  la particularité de cette construction en considérant qu’il est possible de construire n’importe quoi avec 3 nombres pris au hasard pourtant la simplicité de la construction et sa cohérence sémantique me paraisse difficile à réfuter.


3: En dernier recours il est aussi possible de considérer que de telles coïncidences n’ont aucun “intérêt” en soi et qu’il est idiot de s’y attarder, à chacun donc de faire son choix et de juger son ressenti, pour ma part si seulement comptait ce qui a de “l'intérêt” le monde serait mort depuis longtemps et il n’existerai tout simplement pas et on ne serait pas là pour en parler! L'intérêt étant toujours de courte vue.

L'intérêt n’est pas créateur puisqu’il ne peut nous mener que vers ce que l’on a déjà décidé d’atteindre, il ne peut donc pas créer la surprise mais rassurez vous la corruption permanente ou la frustration de son accomplissement illusoire, le fait devenir toujours différent.

Les scientifiques alléguerons qu’il ne faut pas faire parler les nombres et brandirons l’interdiction du sens, les artistes que les nombres et ses relations compliquées enlèvent toute créativité et liberté au créateur et brandirons l’interdiction de la pensée analytique.

Personnellement, J’aime les mariages, les unions, chacun dans son coin me fait toujours de la peine, le monde est fait de rencontre et d’amour impossible, alors pourquoi ne pas semer la poésie dans le nombre et récolter l’analyse dans la liberté créatrice?


4: Finalement: Ce n’est pas une preuve, tout comme le cadavre n’est pas la preuve du meurtrier, et là je rejoins les sceptiques, la coïncidence ne prouve rien, elle est simplement là, énorme comme le miracle et on ne peut rien en déduire, ni en penser et c’est justement en cela qu’est tout son sens caché, tout le mystère du miracle en fin de compte, mais si d’autre veulent y voir une preuve de ce qu’ils cherchent c’est bien aussi, puisque liberté nous est donné.

 

 

Introduction:

 

On pourrait penser que le corps humain ne soit que le résultat d’une évolution aveugle produisant une forme sans autre signification que celle de son usage immédiat, pourtant à y regarder de plus prés comme vous allez le voir, on constate qu’il n’en est rien et que les relations proportionnelles qui peuvent le  définir renferment des surprises et des harmonies qui dépassent de loin son simple usage physique et on est amené alors à se poser quelques  questions fondamentales, pourquoi ces harmonies? d’où cela vient il? Est ce le simple fait du hasard?

Cet homme numériquement idéal est un peu différent des canons anatomiques admis pour les proportions du corps humain, sa tête est un peu plus grosse, elle  fait un peu plus de 1/8 de l’ensemble, soit 1/7.418 au lieu de ⅛, soit 1,7cm de différence avec une tête humaine; L’entre jambe ne se situe pas exactement à la moitié du corps, ses jambes sont un petit peu plus longue à 0.515 partie de corps au lieu de 0.5, ce qui fait que cet homme cosmique ne soit pas tout à fait adulte, il a la stature d’un pré adolescent avec ses grandes jambes et sa tête un peu plus grosse; Peut être que toutes ces petites différences sont à chercher dans sa corne imaginaire qui résulte de son système de construction numérique et qui correspond à 1/33.25em du corps, très proche elle aussi du 1/32em de corps qui pourrait servir de mesure naturelle du corps humain puisque la tête mesure ⅛ et que nous avons 32 dents et 32 vertèbres.hom_anghum.png

Chacun y verra ce qu’il veut, pour ma part cette construction numérique idéale basée sur 3 nombres très particuliers et universels, reste et restera sans doute pour toujours une énigme sans réponse possible autre que l’émerveillement.



Mais prenons le problème à l’envers pour rendre encore plus mystérieux cet état de fait.

 

 

Approche et principe de construction de l’homme:


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On cherche d’abord 3 nombres ayant une signification et une importance universelle, pour cela il faut qu’ils soient singulier et qu’ils soient la réponse à un questionnement bien défini afin d’être porteur d’un signifié, c’est à dire qu’ils ne soient pas le simple résultat d’une équation posée au hasard ou liée à une forme particulière comme la diagonale du carré par exemple même si ce nombre (racine de 2), exprime déjà en soi l’idée de base; En fait ce premier nombre est très proche en essence des 3 nombres que nous cherchons parce qu’il est le résultat d’un questionnement mais nous le laisserons de coté parce qu’il y en a beaucoup d’autre qui lui ressemble, en effet pourquoi pas la diagonale du cube (racine de 3) ou d’un autre polygone, il n’y a donc pas cette idée de singularité à laquelle je faisais référence, il faut que ces nombres n’aient pas d’analogie avec d’autres nombres de la même espèce; Nous nous assurons ainsi de leur “qualité” qui leur donne une “aura” qui les fait exister au delà de leur simple existence quantitative, pour le grand malheur des tenants d’un scientisme rationnel et obscurantiste qui prétend supprimer le sens intimement lié à ce monde vécu.

Le fait qu’ils soient le résultat d’un questionnement universel, les fait entrer dans le domaine de la sémantique, c’est à dire qu’ils vont exprimer quelque chose qui dépasse de loin le seul fait numérique et l’étonnement provient alors du fait qu’il soit possible de construire le corps humain, avec une telle précision et sans complication, qui plus est, avec des nombres entachés d’une telle dimension “poétique”.

 

Au lieu de vous présenter ces nombres sous leurs formes résolues, nous allons les aborder sous la forme de la question qui les font apparaître, ce qui nous permettra de prendre conscience de leur singularité universelle et aussi de leur qualité sémantique:.

 

3 nombres très singuliers et universaux !:

 

1: Il y a-t-il une relation entre le diamètre d’un cercle et sa circonférence et cela quelque soit ce cercle? C/D=?

 

2: Existe-t-il une proportion parfaite et partagée tel que si je divise quelque chose en 2 parties, la proportion du tout à sa plus grande partie A, est la même que cette grande partie à la petite partie restante soit A/B=(A+B)/A=?

 

3: Cette dernière question est plus subtile et plus difficile à comprendre pour un non mathématicien je vais tenter d’expliquer ce questionnement;

Il y a plusieurs façon de poser le problème qui est lié aux opération de calcul de puissance:

On peut calculer la puissance entière d’un nombre, par exemple 3 à la puissance 2, 3x3= 9, maintenant on peut se poser la question de savoir si on ne peut pas imaginer une puissance non entière, par exemple 3 à la puissance un demi, 3^(1/2)?

Sans entrer dans les détails, on constate tout de suite intuitivement que le carré de ce nombre 3^(1/2)^2 doit nous permettre de retrouver 3. cette puissance un demi est donc  la racine carré de 3, 3, c’est à dire le nombre qui multiplié par lui même donne 3^(1/2)x3^(1/2)=3.

Il est donc possible d’imaginer des puissances non entière.

Il y a aussi une question qui semble n’avoir rien à voir et qui pourtant lui est lié:

Existe-t-il une fonction qui transforme toute somme en produit? soit f(x+y)=f(x)*f(y)? La réponse étant sous vos yeux puisque nous avons   3^(1/2)*3^(1/2)=3^(1/2+1/2)= 3^1=3.

A partir de là, une autre question peut se poser,

Existe-t-il une fonction dont la fonction de croissance soit égale à elle même?

Cette idée de croissance d’une fonction est assez simple, si par exemple on a quelque chose qui augmente régulièrement on peut se poser la question de savoir comment se fait cette augmentation, le plus simple c’est donc de calculer l'augmentation proportionnelle de cette fonction en prenant des écarts de plus en plus petit, dit autrement de calculer la proportion en chaque point de cette fonction, entre l'intervalle mesuré entre 2 résultats de la fonction et de le rapporter à l’intervalle d’origine, on mesure les écarts de la fonction relativement aux écarts de sa valeur d’entrée.

on a donc: limite quand c tend vers 0, de ( f(x+c)-f(x) ) / (x+c - x)= (f(x+c)-f(x))/c→ une fonction exprimant la croissance de f en tout point de (x).


 

 Et voici les réponses:

 

1:  la relation entre le diamètre et la circonférence est le nombre PI=3,141 592 653 589 793…

Pi est un nombre irrationnel (qui ne peut pas s’écrire sous la forme de la division de 2 nombres entier) et transcendant (il n’est pas la solution d’une équation n’utilisant que les opérations courantes +-*/, puissance et racine, et dont les coefficients soient des nombres rationnels (égal à division de 2 nombres entier)

Sa mesure d'irrationnalité n'est pas infini mais est inférieure à 7,61!

Voici quelques approximations de pi     22/7,   333/106,    355/113,  103993/33102,  etc…

et voici par curiosité quelques formules permettant de calculer Pi:

\frac{2}{1} \cdot \frac{2}{3} \cdot \frac{4}{3} \cdot \frac{4}{5} \cdot \frac{6}{5} \cdot \frac{6}{7} \cdot \frac{8}{7} \cdot \frac{8}{9} \cdot \cdots \cdot \frac{2k + 2}{2k+1} \cdot \frac{2k+2}{2k+3} \cdot \cdots = \frac{\pi}{2}       

\zeta(2) = \frac{1}{1^2} + \frac{1}{2^2} + \frac{1}{3^2} + \frac{1}{4^2} + \cdots + \frac{1}{k^2} + \cdots = \frac{\pi^2}{6}

\frac{\pi}2= \frac{2}{\sqrt2}\cdot \frac{2}{\sqrt{2+\sqrt2}}\cdot \frac{2}{\sqrt{2+\sqrt{2+\sqrt2}}}\cdot\cdots                  

 \frac{1}{1} - \frac{1}{3} + \frac{1}{5} - \frac{1}{7} + \cdots + \frac{(-1)^k}{2k+1} + \cdots = \sum^\infty_{k=0} \frac{(-1)^k}{2k+1} = \frac{\pi}{4}

 

2: La proportion doré, le nombre d’or! phi=1.618...

Ce nombre est irrationnel mais pas transcendant puisqu’il est la solution de l’équation x^2=x+1

Il est de plus lié au pentagone, les diagonales de l’étoile intérieure du pentagone sont égale à phi fois son coté.

Ce nombre unique est la limite du rapport entre 2 termes de la suite de fibonaci qui se construit en sommant les 2 valeurs antérieures, soit: 1 , 2 au départ, 1+2=3, 2+3=5, 3+5=8, 5+8=13 etc… par exemple 13/8 est une approximation de phi.

Une autre formule étonnante!  la suite infini: 1+1/1, 1+1/(1+1/1),  1+1/(1+1/(1+1/1)....tend vers phi!

ou alors cosinus(36°)=phi/2= (1+5  )/4



3: Le nombre d’euler ou constante de neper, e=2.718...

irrationnel et transcendant comme Pi.

Il participe à la solution du problème de la fonction égale à sa propre fonction de croissance dérivé, puisque cette fonction s’écrit e^(x) et que sa croissance est exactement e^(x) .

Il est aussi la solution à l’infini de la somme des inverses des factorielles (produit de tout les nombres entiers jusqu’à n): e=  1/1! + 1/ 2!  + 1/ 3!  +  1/ 4! etc…

Approximation: 11/4, 19/7, 299/110, 878/323   ….

Il est aussi solution de lim de (1+1/n)^n = e;        et n^(1/n) est maximisé par e^(1/e).

autre curiosité: e = 2 + 1 / (1 + 1/ (2 + 2/ (3 + 3/ (4 + 4/ (...

et il est lié aux nombres premier:

encore plus étonnant le nombre e est lié aux nombres premiers!

e=lim_quand_x_tend_vers_infini de  (P(1)*p(2)*...*p(i) )^(1/x) pour tout  les nombres premiers P(i) inferieur à x

Sa mesure d'irrationnalité est 2 comme celle de tout les nombres solutions racines d'équations algébrique et qui ne sont pas transcendant alors que "e" est transcendant (il n'est pas solution d'une équation algébrique, par ex: x^2+x+1=0)







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La qualité sémantique des nombres:

Les scientifiques ne pardonnerons pas une telle incursion dans la poétique des nombres, ce qui n’interdit pas de s’y essayer, de quel droit s’approprieraient-ils les nombres!

Nous voilà donc maintenant avec 3 nombres bien particuliers, qui représentent des sortes de frontières, si on voulait leurs donner une qualité poétique on pourrait dire que:

 

Pi:

Est une relation entre une droite qui tend vers un infini et une courbe qui enferme cet infini dans quelque chose, cela représente la fermeture de l’espace donc la localité et aussi la possibilité de sa transcendance, c’est à dire de passer ailleurs, d”ailleurs ce nombre est inséparable du concept de géométrie.

On peut donc l’assimiler à l’idée de présence localisé, ce qui fait que l’on soit là et aussi à l’idée d’existence au delà de soi par la communion ou communication, ce qui nous met en relation avec un autre enfermé dans une localité voisine.

Pi est le nombre de l’être, qui détermine la relation entre ce qui est infiniment ouvert et ce qui est fermé, lorsque cette relation est indépendante de l'échelle, on est dans un espace euclidien avec une valeur idéale de pi égale à 3.14…, lorsque cette valeur n’est pas indépendante de l’échelle de mesure deux cas de figure se présente soit on tend vers PI par en dessous, on est dans une espace fermé tel que par un point passe une seule droite parallèle à une droite donné; et au dessus dans un espace hyperbolique(comme une selle de cheval) tel que par un point, passe une infinité de droites parallèles à une droite donné.

D’un point de vue physique on pourrait l’assimiler à l’espace et donc aussi à ce qui en fonde sa nature: la limite de communication entre les choses, ce qui fait que quoiqu’elles fassent, elles restent en partie intimement insérées dans un voisinage; Cette limite de communication fonde aussi le temps, c’est concrètement la vitesse de la lumière, d’ailleurs la peau d’un trou noir est une sphère de lumière tournant sans fin autour d’une singularité spacio-temporelle..

 

PHI ou nombre d’or:

Est une relation parfaite et fractale, quelque chose qui donne une unité en exprimant une relation entre les parties et le tout, c’est le nombre de l’harmonie, qui nous servira pour construire quelque chose qui soit uni malgré ses séparations constitutives.

Ce nombre peut donc être assimilé à l’idée de constitution harmonieuse, ce qui va fonder la partie imaginaire commune qui fait qu’un ensemble de partie soit plus que la somme de ses parties.

C’est le nombre existentiel, qui fait que l’on existe relativement à un autre, avec qui on partage quelque chose afin de nous faire exister mutuellement.

Son développement sous la forme d’une unité plus la mesure de cette unité par le résultat général x=1+1/x=1+1/(1+1/x)=etc.. exprime bien l’idée que phi est une sorte d’unité secrète des choses puisqu’il s’écrit comme qu’avec des unités tentant de se mesurer à elle même à l’infini.

D’un point de vue physique, c’est le quantum d’action, l’unité de référence intérieure qui permet de tout ramener à une mesure commune sans quoi aucune comparaison ni rencontre serait possible; C’est aussi cette nécessaire limitation du connaissable en une partie du tout, pour que quelque chose puisse être connu et représentable c’est donc aussi ce mensonge et séduction de la beauté qui permet de faire croire et donc de savoir quelque chose parmi l’infini de tout ce qui peut être su.

 

E ou constante de Neper:

Par sa relation avec les développements en puissance, exponentielle et logarithme, c’est un nombre qui exprime la croissance des choses, leurs capacités de mutation et de devenir relativement à eux même, il sert souvent à calculer jusqu’où peut aller quelque chose avec ses propre “force”, contrairement au nombre d’or qui fonde ce qui est, le nombre  e  fonde le potentiel de ce qui pourrait être, le possible et aussi sa limitation par  l’impossible impersonnel.

Le concept de “puissance mathématique” qui représente la manière qu’a un nombre de “se multiplier par lui même”  (et je crois que les mots parlent d’eux même faisant se rencontrer la signification littérale avec la signification existentielle), exprime d’ailleurs bien cette idée de devenir, de croissance personnelle, de potentiel inhérent en toute chose, ce qui le pousse à la mutation.

L’inverse de la puissance, étant la “racine”, l’origine des choses et justement à quoi ressemble cette origine numérique c’est à dire combien vaux un nombre à la puissance zéro? et bien il n’est pas égal à 0 mais à 1, à l’unité “perdu” par “ce désir de puissance”! soit (c0=1).

C’est d’ailleurs étonnant à quel point les nombres et leurs opérations disent eux aussi des choses qui dépassent de loin leur simple fait littéral, c’est un peu comme si la poésie et le sens collait à toute chose créée comme les coïncidences numériques collent à notre propre corps!

Son développement en tant que fraction factorielle exprime encore une fois cette idée d’expansion exploratoire., puisque les factorielles représente le calcul du nombre d’arrangement possible dans un ordre donné de n objets distincts!

C’est vraiment le nombre de la vie, de la mutation perpétuelle, les exponentielles apparaissent toujours lorsque l’on tente de penser quelque chose dont le résultat de sa croissance participe à sa propre croissance future par exemple avec les taux bancaire où le gain est réinvesti dans la mise; Tout comme Pi, e est une limite qui détermine la frontière entre le “concret” dont la croissance est en retard par rapport à ce qui croit et “l’imaginaire de la pensée” qui permet d’anticiper parce que sa croissance est supérieure au résultat concret de cette croissance.

D’un point de vue physique cela ne peut que représenter la limitation de mutation intérieure, les transformations prennent un certain temps sans quoi rien ne pourrait se synchroniser et tout serait déjà fait à peine aurait-il commencé, c’est pourquoi on peut l’assimiler à la densité d’accélération, une autre constante universelle de la physique cosmologique.




 

Construction numérique du corps humain:

 

Maintenant regardons un homme et essayons de définir des relations remarquables unissant chacune de ses parties étapes:

L’homme debout peut être assimilé à un rectangle qui représente sa présence concrète, sa localisation générale et première coïncidence, ce rectangle ressemble au rectangle Pi, c’est à dire que pour une base de 1, sa hauteur vaux Pi;

par exemple si on prend 56 cm de base pour les pieds et la largeur des bras coude inclus, ce qui est tout à fait dans les normes humaines, on obtient une hauteur de 1.76 m soit la taille d’un homme moyen!

Bon ce n’est peut être qu’une coïncidence mais continuons, en gros l’homme se divise en 3 parties inégales, les jambes jusqu’au périnée, le corps et la tête, on aimerait donc bien que le nombre d’or qui correspond à l’intégration harmonique de parties en une unité, apparaisse et c’est justement lui que l’on mesure!

En effet si on prend un rectangle d’or ayant la même base que notre rectangle Pi, on tombe juste sur la hauteur des jambes soit pour 56cm: 90.6cm, ce qui est encore tout à fait acceptable! si on continue et que l’on pose par dessus un autre rectangle d’or ayant pour hauteur la largeur du rectangle d’or initial, soit en fait la largeur de base de 56cm, on obtient l’emplacement du corps sans les bras, soit une largeur de hanche de 56/1.618=34.6cm, et une hauteur de corps jusqu’aux épaules de 56cm, là aussi on voit bien sur le dessin que ces mesures sont extraordinairement harmonieuses, mais si on continu  avec le troisième rectangle d’or construit à partir de la largeur du deuxième rectangle d’or, on constate qu’il dépasse le rectangle Pi, d’une courte longueur, ce qui n’est pas en contradiction sémantique avec l’idée de la tête dont l’aura projette l’homme au delà de sa présence purement corporelle, ce qui dépasse est une sorte de corne invisible le connectant avec l’au delà, sa tête matérielle visible rencontrant la limitation de rectangle Pi, cette différence entre pi et le troisième rectangle d’or est de 1/33.25 partie du corps tout entier.

Autre constatation, si on continu a créer des rectangles d’or ainsi de suite à partir du rectangle antérieur, on constate que les bras levés de cet homme atteignent le sommet du cinquième rectangle d’or et que le sixième rectangle d’or se fini en un nombre entier égal à 4 fois la base, terminant ainsi un cycle de mesure irrationnelle sur un nombre entier, c’est à dire que notre homme est tout entier inscrit dans son mouvement de constitution comme l’a montré Léonard de Vinci, dans un carré de présence virtuelle de 4 mesures de coté, (son monde comme ce chiffre 6 qui signifie le monde),  et que le centre de ce carré, correspond exactement à son nombril!

Mais laissons là cette autre coïncidence qui commence à dépasser les limites de notre entendement et réfléchissons à la dernière: celle du nombre e qui correspond sémantiquement à l’idée de croissance intérieure pour ne pas dire de force vitale:

 Toute la vitalité de l’homme se trouve concentré dans son corps et ses racines de jambes, et son cou participe encore de cette force corporelle, alors que la tête se situe déjà dans le monde de la pensée c’est à dire d’une croissance qui transcende ses propres limitations de croissance corporelle et matérielle, autrement dit son esprit va beaucoup plus loin et vite que son corps, si tout va bien, notre rectangle e devrait tomber sur la base du menton, et on constate que c’est effectivement le cas! La tête mesure donc (pi-e) c’est à dire ce qui est au delà de la croissance mais bien contenu encore dans la présence!hom_anghum.png

Les chevilles de cet homme se situe à une hauteur égale au sixième rectangle d’or et ses mains qui dans la réalité sont assimilable au dixième du corps, sont équivalente à la moitié de la distance entre le sommet de sa tête et le sommet du cinquième rectangle d’or, là où se termine ses bras levés, c’est à dire que 2 mains au dessus de sa tête permette de rejoindre le point culminant de ses bras levés..

Cet homme corporel numériquement parfait, n’a pas tout à fait les mêmes proportions de l’homme naturel, comme je l’ai fait remarquer au début de l’article, son corps n’est pas celui d’un adulte mais d’un pré adolescent car sa tête et ses jambes sont un peu plus grande, son corps et son cou un peu plus petit.

L’homme en esprit numérique est dans une éternelle jeunesse!

 

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