2016:02:01 ;

 

  Définition des invariants sémantiques:

English version:

 

supplémentRéseaux de neurones et Intelligence Artificielle.

 

  Le langage est le véhicule du signifié et il ne peut que l'évoquer,

de même l'ange est le messager de Dieu et il ne peut que l'évoquer.

 

  Ce que j'appel le langage angélique n'est pas un langage particulier, c'est tout langage comprit non pas comme moyen de communiquer au sujet de ce qui se voit ou ce qui se passe mais au sujet de la provenance spirituelle de ce qui se voit ou passe.

  C'est aussi pourquoi l'ange est un habitant vivant du langage car il est source du perpétuel devenir vivant mais lui même ne peut pas tout à fait devenir vivant sans s'incarner en un démon qui prend possession d'un corps vivant.

 

  Les invariants sémantiques sont la base de la description du monde au travers du langage angélique.

 

   D'où viennent ils ?:

 

  Si nous définissons la conscience comme étant un processus de connaissance de soi :

Pour que quelque chose puisse se connaître il faut tout d'abord qu'il puisse « connaître » et aussi « reconnaître ».

  Dés le départ on ne peut échapper à ce paradoxe, connaître est intimement lié au fait de « reconnaître » comme si connaître impliquait nécessairement qu'on ait déjà connu avant donc qu'on ait oublié !

 Ainsi la base de toute connaissance comme de toute appropriation est un "auto-mensonge" à soi même.

 

Mais qu'a-t-on oublié ?

 

 

  Ça ne peut pas être quelque chose qu'on sait où qu'on pourrait savoir en tant que soi même, ça ne peut être qu'une connaissance qui a été perdu non pas en soi mais hors de soi, comme si le fait d'exister avait provoqué « une rupture » ou « naissance » avec une partie de soi qui se serait échappée et perdue dans le monde hors de soi !

 

  Exister implique une perte de soi, un retrait de sa propre toute connaissance, une auto limitation afin de faire apparaître un champ de connaissance potentielle, un monde à découvrir, à connaître et donc à reconnaître en soi !

 

  Le fait de la conscience implique donc la connaissance d'un soi tout autant que la méconnaissance d'un non soi ; Comme si exister faisait en même temps exister l'autre.

  Cet autre est indestructible puisqu'il est la cause profonde du fait existentiel lui même, toute recherche d'un absolu implique la destruction de l'un et de l'autre car ils ne peuvent pas exister en absolu sans se détruire.

  Donc la vérité à atteindre n'existe que par son inaccessibilité fondamentale ; Le maintient de sa conscience et de son appel est à ce prix comme si toute vérité qui se croirai absolu devait faire disparaître en même temps la liberté de conscience qui la cherche, l'atteinte de la vérité impliquerai la perte de sa conscience de vérité ; C'est ce type de proposition qui est invariant sémantique.

 

   La proposition est idéalement absolue et se retrouve partout (elle est fractale comme tout ce qui touche aux phénomènes "auto connaissant") pourtant elle est concrètement relative et toujours vécu partiellement (l'absolu ne peut se rendre accessible qu'en acceptant de se contraindre à une relativité, la preuve de l'absolu non existant est la relativité existentielle !).

 

  L'intuition sur laquelle je travaille est, qu'il sera un jour possible de formaliser ce type de méta logique et donc de la rendre accessible à des systèmes informatiques, ce qui leur donnera un comportement imprévisible et vivant.

 

La méta logique est très différente de la logique, c'est aussi sa « logique- complémentaire (de la logique)» qui étudie non plus des « vérités » relatives à un système de production mais des « absences de vérités » qui mènent à des phénomènes d'actions et de décisions donc de création d'un monde.

La logique étudie ce qui est vrai ou faux( lumineux ou opaque donc ce qui est visible et matériel) alors que la méta logique étudie ce qui est paradoxal, ambigu ou absurde (obscur transparent et absent donc incertain, invisible et immatériel) elle ne produit pas de certitude mais des doutes (appel) créateur de « réalités » éphémères qui viennent les combler pour un temps seulement.

 

  Par exemple le concept de particule implique celui d'identité de quelque chose qui implique la possibilité d'inférer des sous identités à l'infini(qui expliquerai son comportement) donc il n'y pas vraiment de particule objective qui ne soit teinté de subjectivité, la science a bien révélé le paradoxe sémantique existentiel de la particule (son introuvabilité) et par conséquent tenter de comprendre ce paradoxe sans intégrer de la sémantique pure dans la logique causale est par nature voué à l'échec.

  De même l'univers lui même se heurte « sémantiquement » parlant au paradoxe de « l'origine » qui n'est pas un problème logique mais méta logique.

Pour résumer, la logique nous parle de la réalité faussement pensable alors que la méta logique nous renvoi à la réalité vrai mais « impensable » c'est à dire hors des circuits de vérités et de faussetés.

  Les causes sémantiques de tout univers ne peuvent être que les éléments de la métalogique (paradoxe etc.) un peu comme les trous noirs de l'espace sont les germes qui en fondent la structure révélée.(ce qui ne peut être étudié a pour conséquence la logique causale étudiable).

 

 

La différence existentielle entre les deux activités de l'esprit est que la logique est permanente (immortelle comme le démon qui trompe pour exister mais qui ne peut pas disparaître parce que ses mensonges ne peuvent pas être absolus sinon ils ne tromperaient personne, il est donc enchaîné à sa renaissance perpétuelle)

alors que la métalogique est éternelle, hors des phénomènes existentiels (comme le divin qui fait miroiter une « vérité » absolue qui ne peut pas exister sans faire disparaître le monde qui la cherche)

Nos croyances, histoires, destins seraient la conséquence sémantique de cette division entre la logique et la métalogique qui ne peuvent jamais ni être totalement séparé ni être totalement uni sans se détruire l'un l'autre.

 

 

 

 

  Dans la tradition Dieu se retire pour que soit le monde, c'est ce type d'invariant sémantique que cela exprime, des parallèles innombrables peuvent alors s'observer dans les phénomènes du monde. (l'enfant en naissant se coupe de sa mère avec qui il entretenait une relation d'intégralité, Dieu chasse Adam et Ève du paradis et les rends relatif et vulnérable parce qu'ils ont voulu « connaître », et quoiqu'on en pense ce sera toujours le même schéma à l’œuvre, l'existence est au prix d'une limitation, localisation, perte d'absolu, incertitude, voie de devenirs à parcourir etc.)

  L'invariant sémantique est partout, il imprègne toute chose car ce qu'il est,  est indépendant de toute cause physique puisqu'il vient avec la définition de ce qui détermine un système causal existentiel ;

  L'I-S échappe ainsi à la cause et c'est pourquoi il est éternel, il vient avec ce qui fait qu'il y ait une cause, le système causal peut être détruit mais toute nouvelle causalité viendra quoiqu'il advienne avec les mêmes invariants sémantique.

 

  Tout ce qui existe vient nécessairement imprégné de ces invariants sémantiques qui en sont la matrice obscure de pensée et structure.

 

  L'omniscient absolu doit douter de son omniscience absolue pour atteindre à la conscience de lui même et devenir ainsi créateur puisque toute conscience de soi implique en retour la méconnaissance de l'autre et l'aventure temporelle de leur intégration consciente.

 

Les I-S trouvent leurs fondements non pas dans les faits du mondes mais dans les définitions inhérentes au fait de pouvoir percevoir les faits du monde.

 

  Ces définitions imposent secrètement des contraintes invisibles qui ne sont pas de l'ordre de la causalité mais de l'ordre sémantique donc de l'esprit lui même.

  Certaines définitions peuvent changer d'apparence donc ne sont pas invariante mais dés lors qu'elles tentent de se définir elles mêmes en tant que connaissance elle produisent le renvoi vers l'imaginaire éternel des structurelles des I-S.

(c'est le fait de tenter de se décrire en tant que "soi-même" qui produit les invariants sémantiques et des pensées fractales récurentes, c'est la raison pour laquelle s'il y a un monde, il y a des identités séparés et donc des invariants sémantiques qui guident ce monde qui tente de se redécouvrir)

  De plus elles ne peuvent jamais se réduire à une unique apparence formelle, disons que chaque définition qu'on tente d'imposer, restera toujours une apparence qui ressemble et renvoi à l'invariant sémantique imaginaire qui est à la source de ces structures vécus et définissables.

 

Ces I-S qu'on manipule et étudie alors ne sont pas réfutable donc échappent au champs de la vérité dans un sens concret.

  Ils ne sont pas non plus irréfutable puisqu'on les vit en permanence et que quoiqu'on fasse on ne peut pas s'en débarrasser puisqu'ils font partie de ce qui permet de les concevoir.

  Ils ne sont pas créés non plus (Dieu est incréé) puisqu'il sortent de nulle part par le seul fait de l'existence de quelque chose !

Et pourtant ils sont là présent, partout, pour toujours car ce sont des structures qui viennent avec le fait d'exister !

 

Conscience et mondes en devenir.

 

 

  Méconnaître quelque chose, s'oublier dans l'autre implique la perception d'une connexion à l'autre soi et devient la source de sa propre conscience.

  Cette méconnaissance voulu implique distance et temps qui s'engendrent mutuellement pour produire le fait de la localisation de quelque chose qui ne sait plus tout et n'est plus omniscient.

Conscience, espace et temps sont donc inextricablement liés.

 

   Ce temps dimensionnel implique aussi un travail nécessaire de retour vers l'oublié (une adversité qui est pression de conscience) donc contient aussi en devenir les phénomènes d'énergie, de force etc. (la force est l'empreinte de l'autre qui vient semer sa conscience)

Finalement tout ce que nous observons découle de ce simple fait sémantique inhérent à tout esprit tentant de se connaître lui même et donc devenant source de sa propre auto création, sa mystérieuse liberté par la contrainte !

 

 Ce crime de l'oubli de soi à la source de toute création, n'a pas de preuve, aucun I-S ne peut être prouvé puisqu'il échappe totalement au phénomène de causalité.

  On pourrait aussi inverser la proposition : Si je pense alors je ne peux penser qu'en créant en moi un concept de « Dieu » d'oubli de soi, de destin etc. tout cela est bien sûr du point de vue matériel purement imaginaire mais pourtant il s'agit d'un imaginaire éternel qui me survivra quoi qu'il arrive.

(il est possible de nier le concept de « Dieu » bien sûr mais cette négation n'est possible que par l'affirmation antérieure de ce qui est nié ! On ne peut pas nier quelque chose qui n'a pas été préalablement affirmé et donc qui a existé! En ce sens nier « Dieu » est une facette de son affirmation du moins d'un point de vue transcendantal)

 

 

Le mystère ?

 

  Ce phénomène imaginaire des I-S engendre un autre tout aussi mystérieux !

C'est celui de l'inconnaissable absolu ;

  Proposition paradoxale puisque l’inconnaissable ne peut pas être absolu sans que l'absolu ne soit plus absolu.

  De même comment pourrait-on reconnaître l'inconnaissable sans le connaître? il est pourtant inconnaissable donc impossible à connaitre et à reconnaître en tant que tel!

l'inconnaissable est donc toujours incertain et relatif!

  Pourtant l'absurdité de cette proposition est bien à l'origine d'un phénomène imaginaire incontournable.

  La somme de toute les connaissances locales des existences créées (pour révéler cette conscience de soi) ne peut jamais rassembler toute la connaissance, rien n'est donc prévisible avec certitude parce qu'il y a toujours une part de cette connaissance qui est perdu hors de l'existence à cause de la contrainte spatio-temporelle qu'implique la localisation existentielle.

   Cela est ainsi parce que quoiqu'on fasse une partie de l'information est perdu dans l'espace temps en dehors des singularités localisées et certaines.

  Même si on arrivait à figer le système et à tout connaître du connaissable (les conditions initiales), on ne pourra jamais connaître ce qui est en court, on ne peut que l'imaginer à partir de ce qui a été fait, ce qui est en dehors du connaissable singulier n'est pas un phénomène existentiel à part entière, car il n'est pas localisable, c'est un phénomène obscur, imbriqué et global.

  Tenter de le percevoir c'est s'assurer de le perdre en parti car en le réduisant à un fait existentiel (une particule par exemple) on détermine et réduit sa potentialité de devenir en interférant avec son processus caché et interne.

 

  Il faut comprendre que le connaissable n'est jamais finissable, car le connaître implique de le localiser et donc de l'isoler des autres, ce qui implique de faire en sorte qu'il ne soit plus tout à fait lui même et qu'il soit en partie "illusion" de la pensée.

 

  Le phénomène de localisation et donc de conscience implique la création d'un espace temps où une partie de l'information est imbriquée et en devenir et est donc inconnaissable.

  Même si on tentait de représenter cette partie en devenir cela mènerai à des infinis car comment définir quelque chose en tout point quand ces points sont sans dimension, le point est un lieu inconcevable aussi vaste que tout ce qu'il est possible d'imaginer !

 

  La subjectivité inhérente de toute conscience se heurte à cette difficulté sémantique insoluble, on ne peut connaître qu'une approximation de la réalité ; la réalité reste à jamais mystérieuse.

  Par contre il est possible d'élaborer une connaissance qui s’accommode de cette « liberté » de l'inconnaissable absolu, c'est la vie qui surfe sur le chaos de l'inconnaissable.

 

 

POUR CONNAÎTRE TOUT IL FAUT BIEN DÉFINIR UNE DIMENSION AU POINT,

QUI PAR NATURE N'A PAS DE DIMENSION ;

  Toute l'incontournable subjectivité du monde pourrait être résumée par ce dilemme ;

Il est bien sûr possible de faire des raisonnements sur des points sans dimension mais les conclusions restent de l'ordre de l'esprit et de l'imaginaire tant qu'on a pas tenté de les mettre à l'épreuve de la mesure.

  Faire un calcul avec le nombre PI demanderai un espace temps infini, la subjectivité est cette reconnaissance d'un ailleurs et d'un futur qui permet de s’arrêter, prendre une décision « incertaine » en absolu et d'exister finalement en acceptant sa limitation;

 

 Exister est ce fait de ne pas pouvoir tout savoir.

  Pourtant malgré cela il est possible d'arriver à des certitudes par le calcul formel sur ces infinis mais ces certitudes ne permettent pas de tout savoir, elles ne font que montrer des singularités, les I-S fonctionnent de la même manière, ils peuvent nous assurer de l'existence de certains phénomènes sémantiques non causal, sans avoir à en analyser ou connaître la continuité logique qui pourrait les prouver.

 

  Les cultures humaines et animales ont depuis toujours tentés de nommer cet "innommable" qui revient toujours, les Dieux et les démons, les mythes et les héros, les archétypes, les paradigmes, les connaissances secrètes, la structure absolue etc...

  Leurs définitions en tant que "invariant sémantique" me semble pourtant très claire, car cela dit bien ce que cela veut dire, un phénomène imaginaire sémantique qui malgré sa dimension imaginaire reste invariant donc agit éternellement sur la réalité concrète!

 

 

 PS :

 

Réseaux de neurones et Intelligence Artificielle.

 

Suite à la lecture d'un article sur l'IA où un chercheur se plaignait que la solution par les réseaux de neurones fonctionnait mais ne nous faisait pas avancer du point de vue de la compréhension de l'esprit et donc aussi du monde, je voudrais exposer le point de vue du langage angélique.

 

Voici 2 ensembles de propositions « vraies » mais contradictoires :

 

1_Il n'y a pas de création personnelle car rien ni personne est capable de penser seul, la pensée est un phénomène communautaire (d'où l'efficacité des réseaux de neurones) ; Chaque individualité ne fait que représenter (traduire) ce qui l'entoure, ce qu'il exprime n'est donc qu'une facette incomplète du tout et il ne peut rien inventer vraiment de nouveau qui ne soit déjà présent sous forme de structures extérieures à lui même en attente d'être interprétés.

 

2_Il y a une création impersonnelle infini et perpétuelle à cause de l'imperfection inhérente de chacune des interprétations de cette totalité par ses individualités constitutives il y a donc un hasard créateur; Ce qu'on pourrait traduire par:(il y a bien un tout, un absolu mais par construction il ne peut pas exister précisément, c'est à dire être totalement défini en tant qu'individualité reconnaissable, pourtant malgré son inexistence fondamentale, c'est lui le créateur premier celui qui agit au travers de ces existences particulières!)

 

Ce phénomène sémantique contradictoire est un des fondements de tout phénomène concret existentiel et il se retrouve partout :

 

Dans un réseau de neurones naturel ou artificiel chaque neurone peut être perçu comme une identité de conscience élémentaire particulière qui tente de « réfléchir » à son niveau basique de compréhension, ce qui se passe au niveau global du réseau, il s'adapte dynamiquement aux autres produisant des phénomènes de transmission et d'équilibre stable de voisinage (mémoire).

Le neurone ne pourra pourtant jamais « comprendre » ce qui se passe globalement, il participe alors à un phénomène transcendant qui dépasse son entendement particulier pourtant il existe bien individuellement et sa réactivité aux autres exprime sa présence consciente.

A son tour le phénomène global s’unit à d'autres phénomènes semblables pour par exemple fonder une communauté animale ou une société humaine dont l'activité globale est transcendante de chaque individualité particulière et pratiquement incompréhensible de leurs points de vues, chaque société reproduit donc ce même schéma universel d'un réseau de « conscience » créant une « méta conscience »

 

Conjecture :

 

Le fait que le niveau de conscience des individualités élémentaire soit plus élevé pourrait nous amener à conjecturer un état « terminal » de méta conscience dans lequel le phénomène individuel de conscience serait capable de « refléter » le phénomène global de conscience !

Comme si l'individu se fondait finalement avec le « méta individu » qu'il produit avec ses semblables.

Cette conjecture expliquerait pourquoi il y a une conscience naturelle dans toute forme de vie, d'un destin spirituel, une forme « scientifique » du concept de paradis ?

 

  Cette conjecture me paraît pourtant impossible à réaliser d'un point de vu concret ; Impossible parce que le phénomène global fonctionne sur des informations « en cours » ou « en processus » donc inconnaissable sans interférer et détruire le phénomène en cours.

  Cela ressemble d'ailleurs énormément au schéma de fonctionnement de notre univers tel qu'il est décrit par la science.

  Il nous suffit de constater que chaque particule (fermions) de cet univers est une sorte de conscience élémentaire de tout l'univers (dans le sens très concret où elle reflète et s'adapte dynamiquement à son milieu comme un neurone ou un homme à la société) créant à son tour un phénomène global qui produit des mutations qui n'ont plus rien à voir avec les seuls phénomènes physique de force et d’énergie mais qui les utilises dans un sens soumis à une intention précise qui transcende la compréhension de chaque individualité élémentaire.

 

  Cette intervention intentionnelle se retrouve d'ailleurs aussi au niveau particulaire si on considère (tel que décrit par la science actuelle) que chaque particule n'existe pas vraiment en toute certitude, disons qu'à un certains niveau de perception il n'y a rien d'autre que le chaos, la particule est partout à la fois, va dans toute les directions, existe et n'existe pas etc. mais tout à coup sur un « plan de conscience » donné, ce chaos se traduit par des certitudes et un ordre global, comme si l'influence du tout agissait pour imposer sa volonté globale en forçant la particule à exprimer des préférences, tel que « tu peux faire ce que tu veux mais au final (c'est à dire suivant mon unité de mesure spécifique) je veux que tu te diriges par là ».

Aucune explication ne pourra jamais être donné parce qu'on peut bien constater le phénomène de l'ordre mais il est impossible de dire pourquoi sur un niveau de mesure donné, le chaos ne se comporte plus comme du chaos mais comme de l'ordre, parce que cela n'a pas de dépendance locale mais une cause globale transcendante de la localité, c'est en ce sens que je pense que la démarche scientifique actuelle se heurte « au mur de la pensée » et qu'elle ne peut tout simplement plus évoluer vers plus de compréhension sans introduire dans ses structures le phénomène de la pensée elle même.

Tout au plus pourra t-elle se perdre dans l'illusion d'une technologie dont les effets ne peuvent que lui échapper puisqu'elle ne comprend plus ce qu'elle fait et se limite à reproduire ce qui marche ayant renoncé définitivement à l'esprit même de la science qui était au départ d'avancer dans la compréhension et la conscience.

 

Finalement l'homme risque d'être dépassé par ses propres créations parce qu'il a renoncé à les comprendre au nom d'une efficacité matérielle pilotée par des phénomènes d'esprit qui nous dépassent où devant lesquels nous avons capitulé.

 

 

Cette explication n'en est pas une !

 

Finalement « l'explication » que je donne n'en est pas vraiment une puisque qu'elle ne donne pas de pouvoir sur le phénomène, ceux qui cherche le pouvoir continuerons à chercher et on se doute qu'il ne peuvent pas trouver.