what sets the angel of the devil is not in the angel or the devil who remains a single entity but in the one who receives and interprets his message.
what sets the angel of the devil is not in the angel or the devil who remains a single entity but in the one who receives and interprets his message.

L'unité, l'ange et sa division diabolique.

2015/05/27 

 

The unit, the angel and his diabolical division.

 

 Avec ce travail sur les Langages Angéliques je tente d'expliciter des structures de pensées qui nous imprègnent sans même parfois que nous nous en rendions compte.

  De plus je pense que si elles sont en nous, c'est qu'elles imprègnent tout l'univers et que nous en faisons seulement une traduction dans notre réalité humaine.

 Il ne s'agit donc surtout pas de révélations puisque tout cela « est vieux comme le monde » et a été exprimé de milles façons possibles, finalement ce ne sont que des évidences alors pourquoi les oublions nous ?

 Cela n’empêche pas de tenter de l'exprimer à nouveau afin de les rappeler à la pensée, en tentant de rendre tout cela de plus en plus clair et transparent. 

 

 Pourtant, il faut garder à l'esprit le principe de l'un et du multiple.

 Chercher à définir les structures universelles est toujours dangereux parce qu'elles ne sont pas de l'ordre d'un « savoir universel et absolu » (la contradiction de la phrase se lève par la conscience qu'il y a réduction de la structure à un savoir, le savoir étant une structure figée)

 A partir du moment où on tente de les définir, elle perdent automatiquement leurs propriétés universelles pourtant elles n'en sont pas moins présentes mais leurs présences ne sont pas de l'ordre d'un savoir sinon de la conscience qui change.

 Fixer quelque chose rendra toujours occulte sa dynamique et donc la rendra méconnaissable en partie.

 C'est d'ailleurs pourquoi il y a 2 écoles qui s'affrontent, il y a ceux qui nient les structures et tombent dans l’idolâtrie de l'individualité et ceux qui nient l'individu et tombent dans l’idolâtrie des Dieux et son fatalisme pourtant quoiqu'on en pense, la réalité reste plus subtile.

 

 

 

 On m'a fait remarquer que les Langages Angéliques ressemblaient souvent à des langages diaboliques, avec leurs structures paradoxales et ambigus.

 En effet, (et comment pourrait il en être autrement), rien ne sépare l'angélisme du diabolisme, ils sont exactement la même chose, à la seule différence que dans un cas le signifié des messages sont comprit alors que dans l'autre la signification de ces mêmes messages n'est pas comprit.

 En ce sens ce qui différencie l'ange du démon, n'est pas dans l'ange ou dans le démon qui reste une seule et même entité mais dans celui qui en reçoit et interprète le message.

 Par exemple une structure mathématique très complexe que nous ne comprenons pas, peut être jugée de « diabolique » dans le sens de quelque chose qui produit des phénomènes imprévisibles mais cohérents et en contradiction avec nos propres structures de pensées,  sans qu' on puisse leur donner une explication.

 Cela veut dire que toute sensation (ou accusation) d'avoir affaire à un phénomène diabolique, n'exprime en fait que notre propre incompréhension de ce phénomène.

 Disons que le diable ne nous trompes pas volontairement ( il est donc aussi l'ange qui nous aime et veut nous transmettre la connaissance divine), il ne fait qu'exprimer des structures qui nous trompent parce que nous n'accédons pas à leur compréhension véritable et si elles nous trompent c'est parce que nous nous trompons nous même !

 Sur un autre ordre de réalité, un homme méchant et menteur, exprime aussi à sa façons, sa volonté de briser en nous des structures de croyances qu'il juge  néfastes et dangereuses, d'ailleurs dans certaines traditions des indiens d’Amériques, le renard malin joue un rôle primordial en tant qu'acteur nécessaire de l'intelligence et de la compréhension véritable des phénomènes (bien sûr cette intention occulte dans tout mensonge volontaire, est  inconscient et caché sous l'apparence du seul intérêt) .

 Reconnaissons que si rien ne nous trompait jamais nous deviendrions l'esclave perpétuel de structure de croyance destructive.

 La tromperie nous sauve en quelque sorte de la mort par le dogme et la rigidité des pensées !

 La mort et la destruction est la conséquence finale d'un esprit qui s'est laissé enfermer dans des croyances rigides qu'il ne comprend plus.

  Fuir la menace de cette mort, devient alors la quête d'un éveil et d'une libération de ce qu'il croit être devenu.

   Le phénomène diabolique ne fait donc que révéler notre propre tromperie de nous même, qui est en fait notre propre méconnaissance de ce que nous sommes en profondeur, notre division interne. ( tout se brise là où la faille invisible s'était déjà introduite )

  La chute de l'ange en démon n'est donc pas dans l'ange lui même, qui est immuable et exprime des principes divins mais  dans celui qui en lit le message et qui le percevra comme un ange ou un démon ( suivant comment les vérités lumineuses de l'ange illumine ses propres pensées immatures et encore occultes).

  De même, la chute qui s'ensuit est très subjective, les concepts de haut et de bas aussi, finalement l'apparition du démon annonce l’ascension en cours et qui a déjà commencé, il y a bien sûr quelque chose qui chute dans le néant mais cette chute n'est là que pour permettre l'ascension de l'âme.

 Peut être que l'esprit a ce choix entre ce qui disparaît dans le néant et ce qui remonte vers les principes immuable, c'est à dire de dédier sa vie à une quête de connaissance véritable et c'est le seul choix véritable disponible.

 

 La reconnaissance est toujours au centre de tout phénomène de compréhension et donc d'amour, en ce sens la tromperie diabolique n'est qu'un amour non reconnu.

 Comprendre et unité vont aussi ensemble, ce qui est compris nous uni en une unité transcendante de nous même (nous vivifiant ainsi d'un apport de pensée externe qui nous comble), au contraire ce que nous ne comprenons pas nous sépare en ennemis menaçant, nous enfermant autour d'un manque fondamental d'où nous ne pensons pouvoir sortir qu'en cherchant une compensation dans une matérialisation et des désirs et nécessités de plus en plus dominateur de notre libre arbitre au point parfois de se confondre avec lui.

 J'ai vu un jour un chien défendant son os  en mordant et en aboyant contre sa patte qui voulait le lui prendre, c'était à la fois drôle et pathétique, 

 Je crois que les problèmes de l'humanité sont de cet ordre, comme il n'y a pas d'unité, il n'y a pas de reconnaissance, c'est à dire en premier lieu de respect de l'autre, de sa différence, de sa culture et de sa croyance.

  Sans reconnaissance l'ami devient ennemi et l'ange nous apparaît avec le visage du démon mais cela n'est pas une condamnation éternelle, il est possible de vivre autrement que condamné à cette auto destruction permanente par la haine ( l'amour transformé par sa non reconnaissance)

 

L'âge d'or est possible.

 

 Personnellement je crois qu'un âge d'or est possible à la condition de devenir conscient de tout ces phénomènes immatériels de l'esprit qui impriment dans la matière leurs structures éternelles quoique l'on fasse.

 Cela implique bien sûr une métamorphose radicale du concept d'identité.

 Les méchants disparaîtrons alors, non pas parce que nous les aurons détruit ou vaincu mais parce que nous aurons reconnu en nous les racines de leur génération.

 Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura plus de problème ( principe du monde insoluble en absolu ) et des conflits, mais plutôt que ces conflits ne se transformeront plus en catastrophe comme les guerres, les exclusions et esclavages inhumain parce que nous saurons en reconnaître les racines avant qu'il ne soit trop tard.

 Qu'il n'y ait plus de méchants ne veut pas dire non plus que tout le monde sera bon ( la logique du bien et du mal n'est pas complémentaire ) parce que le concept du bien et du mal est dynamique et relativiste, il échappe en ce sens aux structures de logiques de certitudes.(la perfection de l'esprit et la liberté vient avec l'imperfection de la réalité)

 L'homme n'est ni naturellement bon, ni naturellement mauvais, il est un miroir de l'univers exprimant des particularités, des défauts de cet univers au travers desquels sa perception et compréhension devient possible.

 Ces défauts, ( ce péché originel ) sont nécessaire, il n'ont donc pas de solution sans entrer de nouveau dans la dynamique de la division et du diabolisme.

 Ce paradoxe est fondamental, "le monde se perçoit au travers de ses défauts", si on supprime les défauts, plus rien n'est signifiant et le monde devient menaçant parce qu'il n'est plus perceptible! Pourtant le monde est monde que parce qu'il est sans défauts ( cohérent et unifié). La conséquence c'est que  tout monde reste en partie indéfini quoique l'on fasse.

 Pourtant la vie est l'exemple de ce qui est" malgré l'absence de solution" et la création de l'humanité et de la transcendance est sa "solution" dynamique (non absolue).

 Par contre il peuvent s'exprimer positivement ou négativement en fonction du milieu dans lesquels ils sont plongés (il y a bien des phénomènes éternels mais ces phénomènes ne sont pas contraignant localement, c'est à dire qu'ils peuvent avoir des expressions très variées suivant les cas )

 Le destin et l'orientation de l'homme repose tout autant dans ce qu'il a reçu (sa mission personnelle souvent liée à des souffrances passées) que dans le milieu qui le reçoit qui va influencer comment sera vécu cette mission.

 Il n'y a donc pas de solution humaine qui soit seulement individuelle ( comme le dit la tradition Bamana « l'humanité est une dette pour chaque homme ») mais des solutions à la fois individuelles et collectives, cela implique de croire en quelque chose qui transcende l'individu et lui donne une place dans la communauté.

  Cette société ne sera pas non plus parfaite, ( cela irait à l'encontre du principe de perfection impossible ) mais elle sera beaucoup plus stable parce qu'elle saura réguler efficacement ses déviations internes sans déroger aux principes universaux tel que l'humilité du savoir qui est un rempart contre la croyance en ce savoir.

 Cette société imparfaite mais humainement stable n'est possible non pas par des méthodes diabolique de gestion ( intelligence sans sagesse ) mais par sa connexion consciente aux universaux paradoxaux  qui imprègnent sa réalité ( elle ne perd pas de vue ni le bon sens ni la sagesse)

 Quoique l'on fasse il y aura toujours des hommes dominateurs ou psychiquement instables mais autant cet appel de la domination comme l'incontrôlable instabilité affective de certain, trouveront leur place dans une société mature, non pas par l'unique solution de la répression mais par la canalisation vers des activités créatives de surprises et de remise en question salutaire.(autant pour la communauté que pour la personne)

  

 La bonté extrême tout comme la cruauté peuvent être autant destructrice l'une que l'autre.

 De plus la vie, le destin ( :rencontre accomplissante de l'être (état) et de l'âme (place), ce que l'on peut aussi considérer comme la connexion (re-ligion) de l'individuel avec sa matrice universelle (la qualité du cordon ombilical abstrait))  n'est possible que par le conflit car c'est par rapport à lui qu'on se définit et qu'on évolue. L'effort, le dépassement de soi qui est une fibre fondamentale de la vie, n'est possible  que confronté à une difficulté ( que serait la vie sans cette dimension )

 Il y aura toujours ces 2 tensions contradictoires par laquelle la vie est tout simplement et la menace permanente des dérives extrêmes autant vers la cruauté ( la voie du père ) que vers la bonté ( la voie de la mère ).

 On comprend mieux aussi la connivence destructrice qui les unis par delà leur contradiction, la cruauté provoque des blessures qui ne peuvent trouver de réparation que dans une bonté extrême mais en retour cette bonté engendre une irréalité et une licence qui ne peut évoluer ( rester connectée aux universaux ) que par des ruptures brutales du mode de présence au monde, source à son tour de cruauté, toute grossesse ne peut que finir inéluctablement dans la catastrophe violente de la naissance!

 Cela explique aussi pourquoi de telles considérations « évidentes » sont si difficile à appliquer à la réalité, parce qu'elles sont justement à la source même de sa variabilité évolutive et qu'il est très facile de se retrouver à faire l'allée retour entre ses extrêmes. (que celui qui n'est jamais tombé, jette la première pierre!)

 C'est aussi pourquoi, il n'y a pas vraiment de solution individuelle puisque pendant qu'un s'éveille à cette conscience et relativise par la sagesse, l'autre se retrouve happé par le cercle vicieux destructeur cruauté-bonté, ce qui a des effets collatéraux sur ceux qui s'en sont extirpés.

 Seule une conscience et une volonté commune sera capable de stabiliser ce phénomène sans pour autant nous assurer qu'il restera sous contrôle ( Il n'a pas de solutions identifiables en absolu, seulement des solutions partielles et relatives)

 

 

Note : ce que j'appel méthode de gestion diabolique, est en fait une conception de l'action ne prenant en compte que le « bâton »(la menace) et la « carotte »(l’intérêt) produisant sur le long terme des conséquences catastrophiques. (les actes directs qui réduisent tout à l'objet)

 D'autres critères sont nécessaire pour entrer vraiment dans une « écologie de l'action » et qui passe inaperçu à une vision bêtement matérialiste parce qu'ils n'agissent qu'indirectement. (les actes indirects qui réduisent tout au destinataire de l'acte)

par exemple la prise en compte de :

le respect de l'espace intime (où il se passe parfois des miracles)

la responsabilité collective et la justice ( qui débloque des situations où l'intérêt et la menace était inopérant.)

Un cinquième élément de critère est aussi nécessaire, c'est celui qui remet en question le système lui même dans les principes et non pas dans les faits de responsabilité collective.

Le signifié de ce qui arrive.

 

 

Une bonne gestion qui ne tourne pas au cauchemar diabolique implique de considérer ces 5 critères de l'action possible.

Les 2 déplacements externe et interne :

-Menace:fuite, translation

-Intérêt:Attraction, orientation/rotation 

Les 2 échelles

-respect:Expansion, facteur d'échelle pour combler une place et fixer

-responsabilité :Contraction, facteur d'échelle pour  libérer une liberté de mouvement

Les déformations de la perception

-Le signifié : Déformation, point de vue

 

 

 

..

et foi

 

pourquoi ?

 Oui, une société pacifique est possible et nous ne sommes pas condamné à vivre de survie et de destructions mais il ne faut pas être naïf, si la matérialisation permet de prendre conscience de certaine chose occulte dans l'esprit elle apporte avec elle une nécessaire inertie sans quoi elle ne serait d'aucune utilité, c'est cette inertie qui permet à la conscience d’émerger lentement de sa torpeur  mais en même temps c'est ce qui la blesse et la contraint, elle est à la fois le bien qui s'annonce et le mal qui l'annonce. 

 C'est un sixième critère de l'action, celui qui prend en compte l'inertie des choses et les mutations invisibles qu'elle cache, il faudra savoir parfois semer sans résultat apparent, rester ferme dans une foi qui tarde à transcender une adversité qui semble insurmontable.

  Avancer parfois à tâtons sans aucun repère concret sachant que dans les ténèbres de l'inertie la seule lumière est la lumière immatérielle (et donc invisible si ce n'est par le cœur qui nous uni à l'autre ) des principes universaux.

 Ne pas perdre de vue le but que l'on s'était fixé brisé trop tôt par la difficulté de la mutation.

 Ce concept d'inertie à la base de tout phénomène de représentation, matérialisation, projection pour une prise de conscience d'un occulte promis à une révélation, est central et curieusement paradoxale.

 Pour que quelque chose devienne en conscience, il lui faut du temps pour réorganiser la conscience afin de le recevoir, pendant ce temps la représentation doit rester stable ( temps et stabilité sont des concepts liés, le temps est une mesure proportionnelle et relative de stabilité), ce qui implique l'inertie matérielle.

 Mais en retour tout en donnant le temps, l'inertie freine et rend difficile la mutation, elle y résiste et y est rebelle, elle veut garder et conserver ce qui est là concrètement, elle ne comprend pas que ce qui est là, a un signifié qui le transcende, il est là pour le devenir de la conscience, il existe uniquement pour mourir un jour en se transcendant en son signifié mais sans signifié il n'a plus de raison d'être à par de rester le même donc de ne plus devenir et donc d'être déjà mort avant de vivre. 

 De ce quiproquos surgit l'effort, la force, la douleur et finalement la nécessité de la foi et du don sans intérêt (solidaire pour un être et un naître  ensemble) qui seul permet de dépasser le frein de l'inertie qui a tendance à tout vouloir conserver tout à la fois pour le meilleur et pour le pire (et il n'y a pas moyen de les séparer !)

 On peut résumer ce paradoxe( invariant sémantique ontologiquement irréfutable (pas de mise à l'épreuve de l'expérience possible)) par :

 Pour permettre la mutation il faut affirmer une base solide immuable !

 C'est un peu le paradoxe de la fusée dans le vide, n'ayant rien à mesurer autour d'elle, elle ne peut avancer qu'en projetant une matière « perdu »par rapport à laquelle elle avance.

 Ce qui est perdu sert seulement de signifiant pour signifier l'avancement de la fusée !

 Dans un autre ordre d'idée, c'est le paradoxe du langage : le signifiant qui renvoie à un signifié inaccessible et immatériel.

 

 Pour permettre la compréhension de quelque chose, il faut accepter de ne pas le comprendre et de s'enfermer dans des « mots » (maux!) morts qui ne sont que des symboles et des choses qui renvoient vers un signifié qui restera toujours en partie incertain, ( toute tentative de fixer ce signifié en une certitude définitive, le réduit aussitôt à l'état de mots ou symboles de quelque choses qui est dans son au delà!)

 Si on le comprend trop vite, on ne lui laisse pas le temps de se montrer, on le dissout dans ce que l'on croit qu'il est !

 Une autre formulation possible de cet invariant sémantique, c'est que la vérité n'est accessible qu'au travers du mensonge, ( il faut accepter de se tromper pour se rendre compte de ce va advenir )

 Autre formulation :

 Tout futur que l'on prétendrait connaître n'arrivera pas parce qu'on le connaît, pour qu'un futur advienne, il faut qu'il ne soit reconnaissable que trop tard, c'est à dire quand il est déjà passé et ainsi est devenu visible par ses conséquences, dit autrement 

 «  la vérité sémantique est ce qui est sur le point d'être révélée, à peine est elle révélée que ce n'est plus la vérité ! »

On comprend bien à quel point le concept de vérité sémantique est éloigné du concept de vérité logique et pourtant toute deux partage la même définition fondamentale, la vérité est ce qui juge de l'existence de quelque chose, dans un cas ce jugement est actif et toujours à refaire dans l'autre il est passif et supposé subjectivement définitif ! 

 De toute façons comprendre ne signifie pas que l'on ait tout compris (principe du doute insolvable du signifié)

 L'amour est un chemin de transcendance des lieux communs produit par l'esprit, il ne se laisse pas enfermer dans une représentation.

 On peut atteindre la fin du chemin (l'assassiner) mais le chemin lui même est inatteignable parce qu'on y est déjà quoique l'on fasse. On ne peut pas toucher le vide qui fait le chemin.

 La relation a des bouts, le chemin a des buts, la compréhension a des savoirs identifiables, mais la compréhension ne peut se réduire à un savoir ou à une croyance sans perdre toute liberté de compréhension, c'est pour cette raison que l'on ne comprend jamais tout à fait le monde et que le signifié des actes et des mots reste toujours en tâché d'un doute!

 

 Le bien et le mal sont 2 concepts dépendants l'un de l'autre, on ne peut pas faire le bien sans faire aussi le mal et réciproquement, sans comprendre cela impossible de transcender leur dynamique auto destructive, (c'est à dire de s'identifier à l'éternité qui échappe à toute mort annoncé et ne pas partir avec la base immuable qui permet d'être mutable et vivant).

 La connaissance du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, implique une séparation de ce fruit de l'arbre lui même (sa face de bien).

 Par cet acte le bien et le mal sont séparés dans la conscience ouvrant la voie à tout les devenirs diaboliques possibles puisque désormais ce que fait une main jure qu'elle ne sait pas ce que fait l'autre car l'unité qui permettait la compréhension de la relation qui uni le bien et le mal, est perdu( non pas des concepts de bien et de mal pris séparément mais de leur relation dynamique ).

 

L'âge d'or ne sera possible que quand nous aurons intégré dans nos structures de représentation du monde, la relativité des concepts, ainsi il y aura toujours un bien et un mal mais la compréhension de leur dynamique les rendrons beaucoup moins nocifs et destructeur.

 L'âge d'or est un équilibre instable, il n'est possible que par un effort d'éveil et de conscience permanent !

mais il est possible!